This
work is licensed under a Creative Commons
Attribution 2.5 License.
Choisir un système libre (open source), version 20070724 (intégrée par Nat Makarevitch)
Ce document offre des éléments de réflexion à qui doit choisir un système d'exploitation sous licence libre.
Tous vos commentaires (portant sur des points non déjà traités ou des informations fausses ou mal exposées) seront les bienvenus et j'espère que de nombreux contributeurs y défendront leurs choix. Je me réserve le droit d'éditer les contributions mais le ferai honnêtement et soumettrai à l'auteur avant publication.
Nous n'utiliserons pas ici les termes « avantages » et « inconvénients » mais plutôt « louanges » et « critiques » afin de souligner la subjectivité du propos.
Pour participer il suffit de m'expédier un message électronique. Merci de préciser la (ou les) section(s) où insérer la prose ainsi que le mode de parution:
nom du système d'exploitation et de la distribution
version
nom de la sous-section ("Louanges", "Critiques" ou "Conseils"),
votre adresse email (si nécessaire)
votre pseudonyme (voir ci-après)
La plus récente version française de ce texte se trouve sur son site de référence.
Éditeurs de ce document:
Nat Makarevitch (depuis 2006)
Olivier Tharan (de mai 2000 à fin 2005)
Nat Makarevitch (de 1996 à 2000)
On trouvera dans cette liste, entre parenthèses, chaque pseudonyme utilisé dans le corps de ce document suivi du patronyme correspondant.
(vous) ! (du moins si vous le jugez bon: m'écrire!)
Remys Morrissette
(BCH) Bernard Choppy
(Acab) Alain
Cabiran
(AGdV) Arnaud
Gomes-do-Vale
(Bebs) Bertrand Gregoire
(BLD) Raphael
(bt) Bernard Tatin
(cb) Chmouel Boudjnah
(Crocell) Marc
Pignat
(Djame) Djame
Seddah
(dm) David
Morel
(dams) Damien Krotkine
(Do) Dominique Lazure
(ebar) Éric Baronet
(ed) Émilie
Danna
(ffo) Frédéric Forjan
(fg) Fabrice
Gautier
(Flav) Flavius
Bindea
(fred) Frédéric Loze
(gd) Gael
Duval
(géde) Gérard Delafond
(gl) Gilles Lamiral
(hc) Hubert
Canon
(jdd) Jean-Daniel Dodin
(mjediyoda) JF
Paris
(mmo) Mathieu Moy
(mre) Marc Rechté
(pat) Patrice
Branchereau
(pev) Philippe
Elbaz-Vincent
(PJ) Pierre
Jarillon
(pjt) Pierre
B. Jarret
(raverdy) Christophe
Raverdy
(seb) Sébastien
Phélep
(stef) Stéphane Écolivet
(syls) Sylvain Stephant
(tonio) Antoine
Levavasseur
(tsm) Thierry
Mallard
(vdefert) Vincent Defert
(xavier) xavier
(yd) Y. Dirson
(nat) Nat
(olive) Olivier
Tharan
Je peux créer des sections afin de traiter d'autres distributions et ménager si nécessaire des sections spéciales voire des annexes, pour ne laisser dans le document principal que les arguments propices au choix réel d'une distribution pour l'utilisateur indécis. Parmi celles-ci, je verrais:
distributions destinées à servir de substrat, de « matrices »
distributions spécialisées, taillées pour un emploi précis
NOTE (20000601) j'ai mis de côté les vieilles sections des distributions qui soit n'existent plus, soit n'ont jamais été remplies. Pour qu'une distribution soit traitée, il faut au minimum quelques critiques et louanges.
Distrowatch est un site relativement complet et maintenu. Il traite de la plupart des distributions Linux existantes, à la fois les plus connues et les plus exotiques.
Linux Weekly News (LWN) liste toutes les distributions connues et les nouvelles qu'il propose concernent parfois les principales.
Your Guide to Linux distributions (LinuxPlanet) (anglais, 27 septembre 2004)
Le Distribution-HOWTO (VF de 1999) ne liste pas tout, mais plutôt les distributions en langue anglaise (merci à gl).
De nombreux lecteurs de ce document souhaitent trouver ici un conseil unique et péremptoire. Nous ne pouvons proposer que quelques indications, car aucune distribution n'est intrinsèquement en tous points très supérieure à toutes les autres.
Pour le reste, les experts se querellent:-)
Mon conseil: adoptez la plus récente version de la distribution recommandée par ceux qui vous prêteront assistance. Si vous êtes un débutant isolé ne négligez pas les distributions proposées avec des documentations et une assistance technique à l'installation, le projet Proselux.
Vous procurer un livre correspondant à votre niveau et à vos besoins semble souvent utile.
Aucune distribution étoffée ne contient que des programmes en français, car leur traduction exigerait des années, mais à présent (2006) quasi tous les programmes d'usage courant sont adaptés en français.
Avant de tenter d'installer quoi que ce soit n'oubliez surtout pas de:
lire les documentations
sauvegarder vos données et vous assurer que vous pouvez les restaurer
Deux sortes de distributions existent:
« officielles » (un ensemble complet comprenant généralement plusieurs CD, une documentation imprimée, un service d'assistance technique à l'installation, quelques applications commerciales ...)
« GPL »: librement recopiable, avec la documentation sous forme de fichiers.
Résumés:
Très complète, elle repose sur une base Debian dont les paquetages sont assemblés dans une optique de simplicité pour l'utilisateur. Utilisant le bureau Gnome, elle est aussi déclinée avec KDE et se dénomme alors Kubuntu. Elle est financée par une entreprise issue des fonds privés d'un généreux mécène (Mark Shuttleworth).
(tonio) C'est LA distribution d'un groupe de bénévoles. Ses adeptes reconnaissent l'esprit GNU qui anime depuis toujours le développement de Linux. Très complète et conçue de façon méticuleuse et efficace, la Debian permet de tout dimensionner selon ses besoins. D'importants intervalles de temps séparent cependant parfois deux mises à jour stables et sa prise en main est parfois délicate, surtout pour les débutants. Mais une fois passés les premiers obstacles, on ne veut paraît-il plus en changer.
(tonio) Les programmes installés sont le plus souvent directement utilisables, elle convient donc parfaitement aux débutants qui bénéficient également d'interfaces graphiques pour la configuration et l'administration. Les utilisateurs avertis trouvent également leur compte dans la cohérence, la qualité et le dynamisme de cette distribution.
(vdefert 199906) La SuSE est une distribution de choix pour qui souhaite installer et utiliser rapidement Linux mais ne veut pas s'intéresser de trop près aux détails de son fonctionnement.
(stef) Distribution commerciale de grande qualité, incluant de nombreuses applications pré-configurées. L'installation et l'administration sont grandement facilitées par les outils fournis. Convient à la fois aux utilisateurs novices qui auront peu de mal à l'installer, et aux utilisateurs expérimentés qui n'ont pas envie de perdre du temps à bitouiller l'installation pour qu'elle fonctionne bien.
Un « paquet » est un fichier rassemblant tous les fichiers nécessaires à
l'installation d'un ensemble de fichiers cohérent (par exemple un
programme). Les paquets pour Red Hat arborent l'extension rpm
(c'est également le cas des paquets destinés à Mandriva et SUSE) et les
paquets Debian deb
.
Un document intitulé Comparaison entre les formats de paquetage deb, rpm, tgz et slp détaille tout cela.
(nat) Les programmes les plus communs et de très nombreux logiciels plus ou moins rares sont disponibles sous une forme spécifique, appelée paquet, grâce à laquelle leur installation et désinstallation est simple, rapide et sans danger.
(seb) Ces distributions s'inter-enrichissent car des logiciels « convertisseurs » de paquets existent.
(nat) Les paquets non proposés par l'éditeur même, dits de « contributions », sont parfois défectueux. Éviter d'installer ainsi des composantes du logiciel système.
(xavier) La Slackware a une caractéristique « à la MS-Windows »: comme elle ne gère pas les dépendances, on ignore le sujet, c'est un souci de moins pour le débutant (durant les premières semaines).
(olive) Pour installer des logiciels personnels, on est
contraint de se restreindre à /usr/local
, il ne faut pas
interférer avec la base des paquets installés, eux, dans
/usr/{s}bin
et /{s}bin
. Toutefois, cette
remarque n'est peut-être pas une critique car l'installation des
logiciels persos est plus appropriée dans /usr/local
(cf. FHS). Il faut simplement faire
attention si l'on veut recompiler un logiciel déjà installé à partir d'un
paquet (mésaventure vécue).
(jdd) Nombre de formats de paquetages trop élevé (mais
des utilitaires (alien
...) permettent de convertir ... plus
ou moins bien)
(olive) Suse, Mandrake et Redhat (entre autres) ont des paquets rpm, en théorie compatibles, mais ce n'est que très rarement le cas, pour des raisons de compilation différente, de compatibilité avec les bibliothèques systèmes et/ou d'emplacements différents dans le système de fichiers. Se méfier énormément, surtout quand on récupère des paquets « contrib ».
(tonio) Seule distribution relevant d'un projet GNU (donc développée selon un mode semblable à celui de Linux)
(tonio) Elle offre un format de paquetage (« .deb ») élégant qui gère très bien les dépendances
(seb) Le format des paquets et les outils d'installation gérent la notion de « service » (mail, serveur web, etc...); ceci permet de ne pas installer de programmes faisant double-emploi
(nat) Excellente gestion des fichiers de configuration (détecte et tolère les adaptations locales)
(stef 199812) Configuration par défaut agréable et prenant en compte la sécurité
(stef 199812) L'outil apt-get
facilite
beaucoup la mise à jour
(nat) Énormément de paquetages existent, très souvent fort bien conçus
(fg 19990214 v2.0) Facilement installable sans le CD à partir d'un disque MS-DOS ou de disquettes
(fg 19990214 v2.0) Paquetages installables depuis CD, FTP, NFS, MS-DOS, etc...
(tonio) Le script d'installation de chaque paquet permet de configurer complètement le service installé
(seb) La plus sûre à installer dans un environnement
réseau car elle est nettement moins boguée (exemple: configuration client
NIS) et surtout intègre l'outil cfengine
.
(stef 199812) Très bonne organisation de l'arborescence
des fichiers, tous les fichiers de configuration se trouvent sous
/etc
(olive) Pour les téméraires (à mon avis particulièrement concernés par cette distribution), toute la section « unstable » permet d'obtenir de nombreux paquets plus à jour que ceux de Red Hat
(seb) Assistance technique, notamment par le biais d'une liste de diffusion réservée aux corrections de bugs ( bug-track list ). Très important pour les aspects liés à la sécurité.
(seb) D'autres éditeurs de distributions proposent des paquets de mise à jour, dits « updates », dont l'installation sur un parc exige du temps car il faut, sur chaque machine, effectuer la mise à jour paquet après paquet (note: divers utilitaires se chargent plus ou moins bien de cela). Debian, par contre, profite du concept de « release » grâce auquel les mises à jour sont installables automatiquement.
(seb) Distribution officielle proposée avec les paquets de pages de manuel et documentations dans de nombreuses langues
(seb) Son mode de réalisation permet à l'utilisateur un
peu averti d'informatique mais débutant sous Unix de progresser vite.
Les scripts (par exemple sous /etc/init.d
) et fichiers de
configuration divers sont clairs, les programmes utilisent de façon
rationnelle les ressources (par exemple la crontab
) ...
(géde) Installation possible sur de petits disques (Linux + X + réseau dans 40 Mo)
(stef 199812) Développement très ouvert, accès à la version en gestation
(seb) Scripts additionnels de gestion du système (ex.:
/etc/X11/window-managers
)
(seb) Démarrage (boot) sur CD possible (grâce au CD officiel)
(stef 199812) Séparation claire des différents packages libres, non officiels, et commerciaux (free/contrib/non-free).
(olive 200005) Debian 2.2, ajout de « tasks », sortes de profils contenant un ensemble de paquets: ceci permet de sélectionner rapidement un ensemble de paquets convenant à une utilisation particulière: réseau, développement, graphisme, etc. Ceci ne fait que sélectionner des paquets prédéfinis, n'empêchant pas d'en ajouter ou en enlever par la suite.
(tonio) Les scripts d'installation des paquetages « .deb » posent de nombreuses questions souvent déroutantes pour les utilisateurs débutants
(tonio) Les mises à jour sont un peu moins fréquentes que celles des autres distributions car ses concepteurs souhaitent avant tout lui conférer une meilleure stabilité et testent donc soigneusement l'ensemble avant diffusion, au risque de parfois tarder.
(olive) trop de paquets tuent la distribution ! C'est le cas des grosses distributions actuellement, il y a trois fois trop de paquets et cela déroute le débutant (surtout qu'il ne connait en général pas les paquets et ne sait pas lesquels choisir). Bon pour l'utilisateur expérimenté qui veut changer les choix par défaut, par contre.
(olive) Les scripts d'installation ne parviennent
quelquefois pas à installer certains paquets et les « finissent » mal,
surtout en cas de grosse installation de la distribution. On est alors
obligé d'employer plusieurs fois l'option Configuration de
dselect
pour s'assurer que tout est à peu près en ordre.
Certains paquets ne sont en ce cas pas installés.
(yd 199903) Dans ce cas, la commande "configuration"
n'est pas la seule à exécuter plusieurs fois. La commande
"installation" doit être rééxécutée elle aussi, normalement
tant que dselect
lui-même n'a pas fait passé le choix de
l'étape suivante à "configuration". L'affirmation « certains
paquets ne sont en ce cas pas installés » n'est vraie (sauf erreur de ma
part) que si l'utilisateur décide lui-même de passer à la phase
de configuration.
(AGdV) dselect
est une véritable horreur. Son
interface est très laide et il facilite peu la gestion des dépendances,
surtout lorsque plusieurs versions d'un même paquet sont présentes.
(olive 200005) Des outils basés sur apt
permettent
maintenant de remplacer élégamment dselect
. En outre,
certains sont en mode graphique.
(AGdV) dpkg
n'est pas des plus intuitifs. À
réserver à ceux qui savent ce qu'il font, contrairement au
Glint
de Red Hat. Les questions concernant la configuration
des paquets sont un peu abruptes et nécessiteraient parfois une aide en
ligne.
(seb) Dselect est relativement difficile à comprendre: si l'utilisateur veut l'installer lui-même, il est préférable qu'il ait déjà installé d'autres distributions Linux plus accessibles avant.
Site de référence (anglais).
(nat) Évolue vite
(nat) nombreux paquets (rpm)
(nat) outil d'installation (rpm
) riche
(tonio) Les programmes sont installés déja configurés pour une utilisation « standard », simplifiant les réglages pour les débutants, et laissant les utilisateurs avertis libres de reconfigurer librement.
(flav 199807, version 5.1)configuration de l'imprimante, de PPP et de la carte son très faciles, souvent grâce à des outils en mode graphique
(tonio) Des outils graphiques permettent de configurer de nombreux services, facilitant la prise en main, en particulier des débutants.
(tonio) Disponible sur plateformes Intel, Alpha et Sun facilitant d'autant l'administration d'un parc hétérogène.
(seb) Programme d'installation via FTP capable de recourir à un mandataire (« proxy »)
(seb) et (nat) Une version française de la distribution officielle existe
(seb) L'installation de base n'installe que les services indispensables aux paquets installés (évite les trous de sécurité)
(Do) Propose kickstart qui permet l'installation automatique sur un parc de machines. Associé à un serveur de type « BOOTP », cet outil est indispensable pour la gestion de machines homogènes
(olive 20020613) est la distribution officiellement approuvée, supportée, etc. par de nombreux distributeurs de matériel ou éditeurs de logiciels. Est donc un choix standard (qu'on aime ou pas).
(seb) Tente d'« imposer » ses outils et conventions,
souvent au détriment des logiciels standards UNIX. Le contenu du
répertoire /etc
, en particulier, semble assez
spécifique. Exemple: gestion des mots de passe. Certains administrateurs
de systèmes UNIX utilisent NYS et souhaitent voir l'entrée '+:::::'
ajoutée à la fin du fichier /etc/passwd
et de
/etc/group
(note: cela peut constituer une faille de
sécurité), sous Red-Hat c'est inutile. On peut se dire que c'est mieux
ainsi, mais certains logiciels un peu mal conçus (je pense à Netscape en
particulier) n'utilisent pas les fonctions de la bibliothèque C fournies
pour lire les infos sur un utilisateur mais lisent directement le
fichier. Résultat: sous Red-Hat un utilisateur enregistré dans la base
NIS ne peut pas lire son courrier via Nestcape.
(géde) Quasi impossible à installer avec moins de 100 Mo d'espace-disque disponible
(nat) Il faut absolument installer régulièrement les
updates
officiels (publiés sur l'Internet). Ils sont
parfois un rien trop nombreux car les versions ne sont pas toujours
testées au mieux.
(nat) Sur une machine de production:
éviter d'installer du soft non "rpm"
éviter d'installer tout paquet provenant d'un répertoire "contrib"
éviter d'utiliser les options dangereuses de "rpm" (exemples: nodeps, force, noscripts ...)
éviter les montages et symlinks desservant des répertoires système
(/tmp
/lib
/usr/lib
/bin
/usr/bin
/sbin
/etc
...)
consulter souvent l' errata
(PJ 199907, version 6.0) Évolue vite et bien car elle est maintenue par une équipe de passionnés.
(PJ 199907, version 6.0) Au départ, ce n'était qu'une RedHat améliorée. Maintenant, avec la 6.0, elle est une distribution à part entière.
(PJ 199907, version 6.0) Les icones qui permettent de
faire des mount
et des umount
du CDROM ou de la
disquette sont vraiment très pratiques.
(PJ 199907, version 6.0) Le CD GPL est le CD "installation" de la version commerciale.
(PJ 199907, version 6.0) Les logiciels sont optimisés pour le Pentium et les disques UDMA.
(PJ 199907, version 6.0) Le programme d'installation reconnaît vraiment beaucoup de matériels.
(PJ 199907, version 6.0) Le choix du bureau (KDE, Gnome, ...) par KDM lors du login est très commode. L'utilisateur n'a plus à choisir lors de l'installation, mais seulement à l'utilisation.
(PJ 199907, version 6.0) La version commerciale en 5 CD est vraiment très complète. Elle offre une assistance de 100 jours par fax et e-mail.
(PJ 199907, version 6.0) À mettre entre toutes les mains, surtout une fois installée.
(olive 200005, version 7) Installation en mode graphique très jolie pour les débutants ; dépasse carrément la Redhat !
(olive 200005, version 7) Les développeurs de Mandrake ont créé des outils pour faciliter l'installation et l'utilisation. Ils en font profiter le logiciel libre (versions en GPL), un point supplémentaire.
(pjt 20001118, version 7.2 GPL) Je pense qu'il faut saluer la prise en compte par Mandrake des demandes formulées lors de la consultation des utilisateurs à Paris en août 2000. Reconnaissance des cartes ISDN - RNIS (Asus, Teles). Pour la carte Asus, il est amusant de constater qu'elle est reconnue et fonctionne parfaitement avec Mandrake 7.2 et qu'elle n'est pas détectée sous Windows 98 et 2000. Accélération du serveur Apache et des liaisons Internet en Numéris (entre 10 et 20 %). Reconnaissance de la plupart des imprimantes. Partage de connexion internet automatique (DrakConf) proxy et masquerading. installation et lancement de WebMin au démarrage (service au démarrage). Installation et fonctionnement de samba et du swat à localhost:901 (services au démarrage). Bonne intégration de GNOME (reconnaissance des partitions Windows). Trois heures pour installer un serveur fonctionnel à partir d'un CD Rom.
(PJ 199907) Optimisé Pentium (c'est aussi une qualité), ne fonctionne plus sur les 386.
(PJ 199907) Pendant l'installation, le choix des paquetages et des services à installer (démons) n'est pas très facile pour le débutant.
(PJ 199907) La documentation fournie avec la version commerciale est succinte mais suffisante pour l'installation.
(pjt 20001118, version 7.2 GPL) Ne fonctionne pas avec le Kit Samba Edu du CRDP de Caen (blocage d'Apache). Dommage pour l'Education Nationale que Mandrake et SambaEdu ne travaillent pas en commun ! Webwin 8.0 ne fonctionne pas à localhost:10000 ; de plus il est impossible de le refaire marcher même en le désintallant et en le réinstallant. La version 8.2 ne fonctionne pas non plus ! Le dialup on demand de l'ISDN n'est pas prévu. Il faut le faire à la main. Mauvaise intégration de KDE (Konqueror, kcmkisdn et kisdn ne fonctionnent pas correctement). Ce n'est pas un problème. Il faut juste le savoir.
(PJ 199907, version 6.0) Pour profiter pleinement de cette distribution, il est recommandé de disposer d'une machine bien pourvue en RAM (64 Mo). Ainsi un vieux Pentium sur une carte mère de qualité fonctionnera à merveille. À moins de se contenter d'une installation minimale (ce qui serait dommage), il est bon de disposer d'un disque rapide d'au moins 850 Mo.
(PJ 199907, version 6.0) Sur une machine de production, éviter d'installer du soft non "rpm", tout comme pour Red Hat ou SuSE.
(dm 20001127, version 7.2) À noter que pour faire
fonctionner Webmin sur Mandrake 7.2, il est paramétré par défaut en SSL,
donc https://localhost:10000/
fonctionne. (ffo
20020621) Webmin est en mode SSL aussi sur Mandrake 8.2.
Depuis août 2005 elle est publiée sous licence open source par Novell. La communauté "openSUSE" la gère grâce au site Web http://opensuse.org, lui-même articulé autour d'un wiki.
La distribution évolue vite. Après une version stable 10.0 assez classique en octobre 2005, la communauté prépare la 10.1, fort ambitieuse, dont la version stable sera disponible fin avril 2006.
Cette distribution présente trois caractéristiques originales:
Le site web se complète de nombreuses listes de discussion, y compris en français, de canaux IRC et d'un système de suivi des bogues (bugzilla). La réactivité de la communauté est très grande.
SUSE Linux servant de fondement à un ensemble de systèmes professionnels (non libres) édités par Novell, elle pourrait s'imposer autant dans le domaine du serveur que dans celui de la station.
Elle possède à la fois les outils graphiques conviviaux sans doute (en particulier l'outil d'administration système nommé Yast). Notons qu'ils fonctionnent également en mode semi-graphique (ncurses) donc sont utilisables hors de X Window, par exemple à travers ssh.
Toutes les interventions de Yast peuvent être désactivées et la configuration "manuelle" traditionnelle peut être utilisée.
La version la plus complète fournit 9 Go de paquets (avec les sources).
Les nouvelles versions SUSE permettent d'utiler quasi tous les systèmes de gestion de paquetages (Yast, Yum, Apt, Smart...), le but étant de prendre le meilleur de chacun.
Plus de mille développeurs salariés par Novell, plus de trente mille contributeurs de tous les pays.
(vdefert 199906) Excellente finition
(vdefert 199906) Excellent outil de configuration
(YaST
) - fonctionnant de plus en mode texte, ce qui s'avère
précieux dans le cas d'un serveur ou lorsqu'on débute et qu'on ne
parvient pas à configurer X Window. ebar (199910) précise: ce
qui fait la différence en faveur de la SuSE c'est la possibilité de tout
régler en mode console depuis un seul outil de configuration, que ce soit
le noyau, les groupes, la config PPP, mais aussi la bureautique
impression et scanner
(vdefert 199906) Documentation agréable et bien conçue.
(vdefert 199906) Bonne qualité des paquetages proposés, qui sont de plus documentés en ligne.
(vdefert 199906) À voir les évolutions successives survenues entre la version 5.1 et la version 6.1, il est évident que la qualité (sur le fond comme sur la forme) est une obsession chez SuSE.
(stef) Très nombreux paquets rpm
préconfigurés disponibles.
(stef) L'outil d'installation/administration
YaST
est excellent et couvre la plupart des opérations
courantes. Mais il ne fait pas l'unanimité (lire la section 'Critiques').
(Crocell 199908, version 6.1 officielle) Beaucoup de paquetages sont maintenant décrits en français.
(olive 199804) Très bonne aide en ligne durant l'installation qui révèle beaucoup de choses sur le fonctionnement ultérieur du système (mieux que Debian ou Red Hat) ; d'ailleurs, les paquetages d'aide et de documentations sont plus étoffés et plus nombreux. (ed 199810, version 5.3) cette aide n'est cependant pas exhaustive.
(ed 199810, version 5.3) L'installation se fait sans problème, le bouquin fourni (en français) donne en plus la marche à suivre pas à pas, donc c'est idéal pour un débutant. Plus généralement, le bouquin est vraiment excellent, avec plusieurs niveaux d'explication (survol pour les utilisateurs aguerris, dans les moindres détails pour les débutants). Très didactique, avec une mise en page agréable, des saisies d'écran, un glossaire, une bibliographie, ...
(stef) Lors de l'installation: visualisation à l'avance de la place occupée par les paquets sélectionnés dans les différentes partitions et possibilité de modifier la taille des partitions en conséquence.
(pev 199811) On peut installer n'importe quel RPM avec
Yast
(BLD 199902 version 5.3) YaST
est un
excellent outil tant pour l'installation que pour l'administration du
système. Il permet de faire des tas de choses qui ne sont possibles
autrement qu'avec des lignes de commande gigantesques, pleines de
paramètres. Pour un débutant total, l'installation se passe sans
problème, YaST
s'occupe de tout, les menus défilent dans un
ordre qui me semble judicieux (partitionnement du disque, montage,
installation des packages..). Pour le reste, il est bien utile concernant
les commandes qu'on utilise très peu souvent (comment on crée un user
déjà? ;-) et l'administration en général. Conernant la version complète,
les packages sont nombreux, il y en a pour tous les goûts. SaX est
vraiment bien foutu, intuitif, on sent que cet outil a été programmé par
des gens consciencieux. Le bouquin, ou plutot les bouquins (car il y en a
un en français et un en anglais) sont très bien faits, utiles tant pour
les débutants que pour les moins débutants.
(stef) La distribution est cohérente, les configurations par défaut fonctionnent sans gros pépins, bref, agréable.
(olive 199804) Aperçu de la configuration matérielle avec
YaST
(olive 199804) La sauvegarde de la config et des packages installés sur disquette pour récupération éventuelle ultérieurement et/ou reprise de l'installation
(stef) Le bouquin livré avec la version 5.3 officielle permet au débutant de faire ses premiers pas sous Emacs et LaTeX, mais n'a pas été adapté en français.
(olive 199804) Une fonction « autoprobe » (examen automatique) pour détecter le matériel et charger automatiquement les modules (logiciels « pilotes »)
(stef) L'équipe de S.u.S.E. collabore activement avec les membres du projet XFree86 et propose ainsi des serveurs X en avant-première dans ses distributions.
(stef) Pré-configuration des `window-managers' en anglais, allemand ou espagnol.
(ed 19981028, version 5.3 fr) L'installation de paquets
tgz
ne pose aucun problème.
(olive 199804) Démarrage à partir du CD pour les BIOS récents (El Torito), évite les disquettes de boot
(olive 199804) Affichage des messages du noyau à chaque chargement de module, pour les connaisseurs
(olive 199804) Le lancement à partir du CD permet d'avoir
accès à beaucoup de commandes (environ 150) sur la deuxième console
virtuelle durant l'installation ; par exemple, le shell est
bash
, la panoplie d'outils utilisables à ce stade n'est pas
limitée par l'espace disponible sur les disquettes de boot.
(Crocell 199908, version 6.1 officielle) Les paquetages sont maintenant décrits en français.
(stef 199812) Repartitionnement possible, lors de l'installation, après sélection des paquetages
(Crocell 199908, version 6.1 officielle) tous les outils
commerciaux sont bien rassemblés dans le groupe de packages
pay
(bebs 20020613) l'ajout de matériel (et donc le changement de configuration après installation en général) ne sont pas à la portée du débutant que je suis avec la seule documentation de SuSE. J'hésite à réinstaller complètement le système.
(vdefert 199906) Plutôt gourmande en espace disque, comme beaucoup d'autres. Note de (Crocell 199908, version 6.1 officielle) Applixware, plutôt encombrant, est installé par défaut.
(stef 199812) Organisation de la hiérarchie des fichiers un peu exotique
(BLD 199902 version 5.3) Certains exécutables et
certaines bibliothèques sont installés n'importe où (par exemple Qt dans
/usr/X11R6/lib/qt
, au lieu de /usr/local/qt
) ce
qui n'est pas commode pour les upgrader ensuite (on se retrouve avec deux
versions différentes à deux endroits différents, bonjour les
symlinks... ;-). KDE prend beaucoup trop de place, pour un débutant c'est
bien. SuSEConfig
ajoute des trucs dans le
/etc/profile
comme /opt/kde/bin
et
/opt/gnome/bin
dans le PATH, et ce, même si on n'a pas
installé KDE ni Gnome... Ca ne gêne pas trop mais bon, ce n'est pas
propre.
Note de Crocell (199908, version 6.1 officielle) les
fichiers modifiés par YaST
sont signalés (en commentaire
dans leur en-tête)
(mjediyoda 19909) Les fichiers sont trop bidouillés par l'équipe de dévelopement. Les fichiers de config de sendmail (macros M4), par exemple. La création d'un sendmail.cf spécifique est une vraie corvée.
(ed 199810, version 5.3) Je n'aime pas
YaST
. L'administration en dehors de la première installation
n'est pas du tout évidente. Par exemple, je n'ai toujours pas compris
comment installer un .rpm avec YaST
. Globalement, le
fonctionnement est assez obscur. Tant que cela fonctionne (c'est le cas
dans 90% des cas), c'est très bien, mais sinon, c'est un peu difficile de
comprendre ce qui ne va pas et d'effectuer « à la main » les
modifications nécessaires.
(ed 199810, version 5.3) S.u.S.E dispose de certains
outils spécifiques à la distribution qui font doublon avec les outils
standards. Exemple : on peut installer suse-ppp
ou
ppp
, sans que la différence soit expliquée.
(flav 199807) L'ordre des menus pendant l'installation n'est pas séquentiel
(pev 199811, version 5.2) Quelques rpm fournis contiennent des versions plutôt anciennes des programmes
(ed 199810, version 5.3) Les paquets rpm ne mentionnent pas la version dans leur nom (et je ne l'ai pas trouvé dans la doc) c'est inn.rpm mais on en sait pas si c'est la version 1.7.x ou 2.1
(flav 199807) Beaucoup de choses restent en allemand (les README des paquetages notamment)
(stef) Visite du site S.u.S.E, description exhaustive des paquets inclus.
DukeOfURL contient une revue complète de Suse 6.4.
(BLD 199902 version 5.3) La S.u.S.E. est, à mon sens,
parfaite pour les débutants ou les aficionados de l'install facile. Pour
les autres, elle peut convenir, mais il faut veiller à ne pas installer
n'importe quoi (trop de trucs inutiles dans l'install par défaut) et ne
pas hésiter à installer certaines bibliothèques "à la main". Et
dans la mesure du possible (si on sait le faire, j'entends), jeter un
coup d'oeil aux fichiers de config du répertoire /etc
en vue
de les optimiser un peu.
(stef) Le service d'assistance technique
(stef) Avec une configuration matérielle exotique
(stef) Installation par un débutant ; bebs (20020613) ajoute: « j'ai installé SuSE 5.2 seul, sans difficulté majeure, avec un bon résultat, et que je suis un débutant en Linux. »
Fiche informative sur la distribution Slackware 4.0
(vdefert 199906) Parmi les différents modes d'installation offerts, le mode demandant confirmation de chaque paquetage affiche un texte descriptif très utile quand on débute.
(vdefert 199906) Lors de l'installation, elle "ne fait pas le détail". Par exemple, le serveur POP fait partie du lot "Réseau", il n'y a pas besoin de l'installer séparément, et de par la composition des paquetages, le problème des dépendances se pose beaucoup moins qu'avec d'autres distributions. Ces détails évitent à un débutant de se trouver confronté dès le début avec des problèmes d'intendance.
(vdefert 199906) De manière générale, elle n'est pas inutilement compliquée. Par exemple, l'utilisation des inits style BSD simplifie énormément l'apprentissage et le dépannage à distance (par mail, par exemple).
(vdefert 199906) Cette simplicité générale permet aussi d'apprendre ce qui concerne un domaine donné sans devoir assimiler immédiatement des notions sur l'ensemble du système. Cela facilite l'acquisition de la maîtrise de son système
(vdefert 199906) L'utilisation d'archives compressées standards au lieu d'un système "exotique" (.deb ou .rpm) facilite les échanges avec d'autres systèmes Unix (paquetages de sources, bien sûr).
(vdefert 199906) Le rythme d'évolution est confortable (une version par an environ).
(vdefert 199906) Les critères qui guident son évolution sont la stabilité et la fiabilité. En conséquence, elle intègre par exemple la version la plus récente de Sendmail ou de named, sécurité oblige, mais ne contiendra sûrement pas le tout dernier gadget à la mode.
(vdefert 199906) Elle dispose de petits scripts en ligne de commande très pratiques (pour créer des utilisateurs ou configurer une connexion PPP, par exemple). On n'est donc pas obligé d'installer X Window pour avoir une machine opérationnelle, ce qui est très intéressant dans un certain nombre de cas (ex. débutant ne parvenant pas à configurer X Window, cas d'un serveur).
(vdefert 199906) De par l'absence de caractéristiques spécifiques à la distribution, tout ce qu'on apprend avec la Slackware sera réutilisable avec d'autres distributions, alors que l'inverse n'est pas vrai.
(vdefert 199906) C'est la distribution la plus indiquée, de par son faible encombrement, dans le cas de machines ne disposant que d'un très petit disque dur.
(syls) Dernière distribution supportant une installation par disquettes (pratiques dans le cas de portable, ou de vieux PC sans lecteur de CD-ROM),
(syls) Ne nécessite que 4 Mo de mémoire lors du démarrage (pour l'installation),
(syls) Les paquetages sont des .tgz, réutilisables sur
n'importe quelle distribution (par tar
),
(syls) Installation beaucoup moins pilotée que la Red Hat par exemple, et donc on voit directement ce qui se passe (beaucoup considèrent cela comme un défaut). Note: c'est aussi possible sous RH mais pas sans une manipulation impliquant lecture de la documentation.
(xavier) La plupart des bouquins pour débutants sur Linux se basent sur la Slackware. Surtout les bouquins d'occasion:-)
(géde) Installation possible sur de petits disques (Linux + X + réseau dans 40 Mo)
(tonio) Une distribution de la première heure.
(tonio) Encore de nombreux inconditionnels.
(vdefert 199906) Patrick Volkerding, son mainteneur, est un pur technicien qui ne se soucie pas de promouvoir son travail. L'absence de force marketing conduit des sociétés comme IBM à négliger cette distribution, qui ne le mérite pourtant pas.
(syls) Le système de gestion de paquetages, très fruste, n'assure que trois fonctions: installation d'un paquet (il ne fait qu'inscrire dans une base la liste des fichiers et les installer), effacement d'un paquet, génération de la liste des paquets installés
(syls) La cohérence est loin d'être assurée. On peut faire ce que l'on veut, pkgtools n'effectue aucune vérification. On peut désinstaller la libc alors que quasiment toutes les applications s'en servent tout comme on peut installer une application X alors que l'on a pas les bibliothèques X
(syls) Mise à jour des différents paquets quasi impossible, il faut supprimer la version utilisée puis réinstaller la nouvelle.
(syls) N'évolue pas très vite.
(mmo) Le principe de Gentoo, c'est de fournir un système de paquetage sources: chaque paquet est recompilé au moment de l'installation, mais on a quand même une gestion des dépendances.
(dams 200601) Gentoo est une meta distribution facilitant l'emploi de divers noyaux. Elle 'carrosse' ainsi aujourd'hui Linux, plusieurs BSD, MacOS X.
Les concepteurs de Gentoo, afin de simplifier et de rendre agréable les travaux des administrateurs de machines et des contributeurs, profitèrent de l'expérience des autres distributions donc tentèrent d'éviter leurs limites et défauts de leurs systèmes de paquetage.
Attention: seul un utilisateur disposant de solides compétences techniques Linux (si possibles acquises par l'emploi de plusieurs distributions) comprendra l'aperçu proposé ci-après.
Voici un aperçu de ses caractéristiques:
Un ebuild est une recette de cuisine permettant de compiler un logiciel, en gérant les dépendances et les options transmises au compilateur qui dépendent de l'environnement. Il correspond en cela au fichier SPEC d'un RPM. Un ebuild est un fichier généralement court, en langage de script bash, très lisible et très simple. Il constitue la carte d'identité, pour toutes les architectures (plateformes matérielles gérées), d'une version donnée d'un logiciel. Tous les ebuilds sont gérés de façon centralisée (sous CVS, bientôt SVN).
On peut ainsi selectionner tous les uses flags orientés son et réseau/serveur, et enlever tout ce qui concerne X. Ainsi, il sera plus facile d'orienter sa machine pour en faire un serveur media et streaming, où X et les applications graphiques sont inutiles. Il est par exemple possible de changer les use flags après installation, pour migrer une machine sous KDE vers Gnome.
Pour une architecture donnée, un ebuild sans keyword signifie qu'il n'a jamais été testé sur cette architecture. L'utilisateur peut l'installer (en le keywordant en unstable) et le tester. Il est d'ailleurs invité à communiquer ses constats à l'équipe qui s'en occupe. Un ebuild keywordé en instable (~x86 ou ~ppc par ex) est considéré comme instable (pour une version donnée). Un keyword keywordé stable (x86, ppc) est considéré comme stable. Un ebuild peut être masqué, par le profile par exemple (les drivers nvidia binaires seront masqués par le profile ppc, car ils ne sont que pour x86), ou bien hard masqué (en cas de problème de dépendance ou de stabilité grave).
On peut configurer tout cela à loisir. Bien sur, on peut décider d'utiliser gentoo en mode instable, pour tous les ebuilds installés. Mais on peut également spécifier quels ebuilds sont acceptés en version instables. Ainsi, on peut décider d'avoir les dernières version de GTK et Ruby, car on développe des applis en ruby-gtk. Pour le développeur c'est un atout énorme: il peut façonner une partie de sa distribution pour faire du développement, tandis que le tous les autres paquets demeurent des versions mûres (stables). Gentoo offre ainsi une approche plus réaliste que les exclusives Cooker et Rawhide.
Le plus souvent chacun compile ses ebuilds, chaque machine installée est donc une combinaison de versions différentes, compilateurs différents, options de compils différents, use flags différents: donc beaucoup de bugs remontent liés à la compil (bug de compilateurs, versions de bibliothèques, etc). Beaucoup de bugs sont ainsi découverts et les nombreux contributeurs les traitent. Il en résulte des ebuilds très robustes et testés sur une multitude de configuration logicielles et matérielles.
Il n'y a aucune mise à jour (bugs ou securité) fournie pour une version autre que la plus récente publiée. Il y a véritablement un manque à ce niveau, notamment pour l'acceptation par les entreprises, qui désirent une version stable dont les bugs et failles de sécurités sont résolus. Mais la communauté n'a pas les épaules assez larges pour maintenir autant de versions différentes.
(oth 20020611) Dispose d'un système de ports à la BSD (Portage) grâce auquel on peut compiler sa version d'un paquet avec les options qui nous conviennent. Les auteurs ont visiblement pris le meilleur des ports des 3 BSD (FreeBSD, NetBSD, OpenBSD) et quelques éléments supplémentaires de certaines distributions Linux, dont une gestion fine des dépendances ; c'est le lien manquant entre une Debian et un FreeBSD.
(oth 20020611) Disponible pour plusieurs architectures (x86, Sparc/Sparc64, PPC.
(mmo 20020611) Le problème de gentoo, c'est que s'il faut tout recompiler, j'imagine que c'est forcément terriblement long à installer si on n'a pas une machine trop récente. (Je met 1h à compiler un kernel sur mon Celeron 433, alors, une distrib complète, j'imagine à peine ...)
(oth 20020611) Ne propose pas de package précompilé à ma connaissance (peut être un défaut ou une qualité, selon les points de vue).
Corel Linux est une distribution basée sur Debian faite par Corel (Wordperfect, etc.). Elle s'adresse aux débutants et se veut très facile d'installation.
(olive) 20000723 Une installation en mode graphique, qui facilite l'installation pour les débutants.
(olive) 20000723 Distribution basée sur Debian, qui utilise le format de paquets .deb, on peut donc installer facilement des paquets dans ce format.
(olive) 20000723 Le choix des paquets en mode avancé est
relativement simple: on n'est pas perdu comme avec dselect
!
(olive) 20000723 La détection du matériel est automatique, mais on n'en voit pas les résultats ; ma souris sur port série n'a pas été détectée, ce qui est très gênant pour une installation en mode graphique !
(olive) 20000723 Ayant déjà une autre distribution installée, j'ai eu le déplaisir de constater l'écrasement de mon LILO, sans que l'installateur de Corel m'ait demandé quoi que ce soit.
(olive) 20000723 L'éditeur des partitions en mode avancé est passablement bogué (j'ai testé Corel Linux 1.0 de Linuxcentral), les Mo utilisés affichés ressemblent plutôt à des blocs, je n'ai donc pas pu allouer plus de la moitié de mon disque à la partition racine. Il n'est pas intuitif non plus, c'est dommage.
(olive) 20000723 En conclusion personnelle, cette distribution est sans doute bien pour débuter avec Linux sur un disque dédié, mais je la déconseille très fortement pour une utilisation sérieuse !
(olive) 20000723 À sa sortie et dans les semaines qui ont suivi, Corel Linux a eu des trous de sécurité qui n'étaient pas présents dans la Debian 2.1 dont elle avait hérité... Pour moi c'est une première!
(mre) 20010111 Que ce soit avec les versions 1.0 ou 1.2 de Corel Linux, l'utilisation de PHP en module Apache avec Mysql pose problème. Avec la version 1.0 de Corel Linux: il a fallu installer MySql 3.20.32a (ancienne version) pour qu'il n'y ait pas de symboles non définis (l'extension MySql de PHP semble requérir glibc 2.1 et CL 1.0 est fourni avec glibc 2.0). Avec la version 1.2 de Corel Linux, fournie avec glibc 2.1, le problème de symboles non définis a disparu mais maintenant PHP (3 et 4) ne fonctionne plus du tout (même sans MySql), cela plante Apache sans aucun message. Le support Corel indique de ne pas utiliser ces composants (PHP)
(mre) 20010111 En conclusion, distribution très décevante pour des applications serveur. Sûrement bien pour de la bureautique (WordPerfect inclus).
(hc) On prend une distribution minimale (genre Slackware, avec les series a (le minimum), d (et gcc)) et on recompile tout à partir des sources. C'est ce que je fais en ce moment (j'ai commencé il y a deux ans avec une Slackware que j'ai maintenue à la main en recompilant au fur et à mesure).
(olive) 20000514: À noter qu'il existe maintenant une distribution "Linux From Scratch" (Linux à partir de rien) contenant principalement des docs pour se faire une distribution de base à partir d'un système Linux existant (pour les experts, il s'agit de compiler le minimum vital en statique dans un environnement chroot, puis de rebooter dessus). Les infos: Site de Linux From Scratch ; il existe aussi un HOWTO sur le sujet, traduit en français: HOWTOs en français.
(hc) On contrôle exactement ce qu'on a sur sa machine
(olive) On en apprend beaucoup sur l'installation et le fonctionnement d'un système Unix
(hc) Réservé au pro (donc averti !) aux besoins bien spécifiques. Il faut savoir ce que l'on fait car aucune gestion des dépendances n'est assurée. Il est très difficile de savoir si un fichier est ou non encore utile.
(CB 19990120) Stampede est une distribution qui ressemble
beaucoup à une Slackware dans son mode de fonctionnement. Mais elle offre
des choses nouvelles, comme une optimisation des processeurs Intel via le
compilateur pgcc
, capable d'optiliser pour Pentium. La
distribution progresse et des compagnies comme VA-Research l'emploient en
offrant des serveurs au projet.
(CB 19990120) Ses paquetages (.slp
) sont en
fait des archives tar.bz2. Pour installer/désinstaller les paquetages ce
sont des simples fichiers texte qui indiquent où sont placés les
fichiers. L'administrateur qui maîtrise AWK ou Perl y trouvera son
bonheur.
(CB 19990120) Les personnes qui connaissent la Slackware ne seront pas dépaysées. Et les dernières versions de programme sont toujours en .slp deux ou trois jours après sur le site FTP.
(CB 19990120) Les performances (Pentium obligatoire) sont supérieures à celles des autres distributions pour processeurs Intel.
(CB 19990120) Le gestionnaire de packages ne propose pas de gestion de dépendances (enfin si mais il est rarement utilisé) comme le fait Deb ou RPM. Mais cela sera chose réglée avec ngSLP qui s'occupera de rajeunir slp pour le mettre au niveaux des autres format.
(CB 19990120) À l'installation il existe quand même quelques bugs. Les débutants qui n'ont pas l'habitude de mettre la main dans le cambouis aurons plus de mal qu'avec une RedHat ou une Suse.
(CB 19990120) Les locales
sont exclusivement
américaines:-)
(pat 199811) La version 1.3 est très RedHat'izée si on a
déjà installé une Red Hat on est pas du tout dérouté. Pour l'installer
il y a 4 options mini
, standard sans X
,
standard avec X
et maxi
. Prévoir quand meme
934 Mo au mini pour la version maxi
.
(pat 199811) Installation quasi automatique, KDE livré
(pat 199811) Les paquetages sont des .rpm
,
comme la RedHat. « Lisa », le shell d'installation, vous permettra
d'enlever ou d'ajouter facilement des paquetages.
(pat 199811) Dès le depart le noyau est configuré pour
une utilisation réseau : IPX
, SMB
,
IP
, NFS
. Très peu de modifications des fichier
de configuration sont nécessaires:-)
(Acab 200005) Sur la Caldera 2.3, version GPL, la détection automatique du matériel fonctionne assez bien (c'est la seule distribution à avoir détecté et installé correctement le pilote de ma carte télé).
(pat 199811) Exactement les mêmes que pour la Red Hat:
certains outils et fichiers spécifiques (surtout dans /etc
)
ne sont pas toujours conformes aux conventions.
(Acab 200005) la Caldera 2.3 version GPL s'appuie trop sur KDE.
Cette section est la traduction en français d'un article paru dans un magazine « en ligne »: E-Zine, écrit par Clifford Wolf, principal auteur de la distribution Rock Linux. L'article présente la distribution, succintement mais clairement, ainsi que ses différences par rapport aux autres distributions.
Cet article a été traduit en décembre 1999 par (olive), qui accepte tout commentaire (notamment pour alimenter les parties "critiques" et "louanges" de ceux qui ont testé cette distribution !).
Pendant l'été 1998, j'étais déçu des distributions Linux existantes, au
point de commencer à développer ma propre distribution. Ne me méprenez pas:
il existe de bonnes distributions. Aucune d'entre elles, cependant, ne
donne un contrôle total sur le système à un administrateur système
chevronné. J'aimerais exposer ici les différences principales entre
ROCK Linux
et la plupart des autres distributions Linux.
UNIX/Linux devient de plus en plus populaire chez le grand public. Les principales distributions sont de plus en plus amicales envers les utilisateurs (N.D.T.: user-friendly, en anglais). Mais que signifie vraiment amical envers les utilisateurs? À mon sens, cela veut dire qu'un utilisateur final n'a pas besoin d'administrateur pour effectuer les tâches administratives de base.
C'est une grande avancée s'il se trouve que vous êtes un tel utilisateur final. Mais cela ne vous aide pas beaucoup si vous êtes administrateur système. Dans la plupart des cas, l'administrateur passe pas mal de temps à désactiver les fonctions amicales envers les utilisateurs des distributions modernes. J'ai donc pensé que nous avions aussi besoin d'une distribution amicale envers les administrateurs.
ROCK Linux
tend à être amicale envers les
administrateurs. Il n'y a pas de YaST, de Linuxconf ou de
Control-Panel (N.D.T.: divers panneaux de configuration intégrés à des
distributions courantes). On fait la configuration là où il faut la faire:
dans les fichiers de configuration. Un outil de paramétrage doit aider un
administrateur, pas le remplacer (je ne pense pas qu'il soit possible de
remplacer un administrateur par un outil de paramétrage, alors je n'essaie
pas de le faire).
La plupart des distributions essaient d'être (ou de devenir) des distributions complètes, livrant tous les paquets disponibles sur l'Internet. C'est bien gentil si vous ne savez pas de quels paquets vous avez besoin et aimeriez expérimenter un peu. Mais avec cette méthode:
la distribution devient complexe et ne peut pas être constamment à jour, à cause du grand travail de maintenance exigé ;
il est plus difficile de garder la distribution propre et simple ;
l'utilisateur a plus de mal à séparer les choses importantes et les choses amusantes.
C'est pourquoi ROCK Linux
est séparée en deux parties: la
distribution de base et l'extension de distribution.
La distribution de base contient toutes les choses vraiment courantes et
largement utilisées (environ 250 paquets). Chaque rustine et chaque ligne
de code spécifique à ROCK Linux
dans cette distribution de
base a été vérifiée par une personne unique pour s'assurer de son
fonctionnement et de la cohérence de l'ensemble. La distribution de base
est solide comme un ROC
.
L'extension de distribution est une collection de paquets à installer dans
/opt/<nom-paquet>.
La plupart de ces paquets sont maintenus par d'autres personnes, indépendamment de la distribution de base. Ceci assure qu'il puisse y avoir un grand nombre de paquets d'extension (l'extension de distribution est un travail en cours. En ce moment il n'y a que peu de paquets d'extension, mais leur nombre croît rapidement.)
La plupart des distributions Linux tentent de garder une certaine
compatibilité ascendante (vieilles bibliothèques, vieux outils,
etc.). ROCK Linux
ne le fait pas. Dans ROCK
Linux
, il y a toujours une seule version (la plus récente) des
bibliothèques et utilitaires système.
Il y a deux raisons à ignorer les problèmes de compatibilité dans la distribution de base:
la plupart des utilisateurs n'en ont pas besoin (qui, de nos jours, utilise des binaires a.out ou la libc5?)
si vous en avez besoin, cela ne fonctionne pas très bien (avez-vous déjà tenté de lancer des applications complexes a.out/libc4 ou elf/libc5 sur un système Linux moderne?)
Chaque distribution possède ses propres rustines (patch), appliquées à divers paquets. Dans certains cas, il y a tellement de rustines et de modifications par rapport au paquet d'origine que les distributions deviennent incompatibles entre elles.
Dans ROCK
Linux
, j'essaie de ne conserver qu'un minimum de rustines,
uniquement là où c'est nécessaire pour:
faire compiler le paquet ;
réparer un bogue ;
ajouter une capacité absolument nécessaire.
La plupart des distributions Linux ajoutent un grand nombre de capacités à un paquet sans contacter le mainteneur du paquet. Cette capacité reste donc spécifique à la distribution et n'est pas disponible dans les autres distributions. À mon sens, c'est un tort. Le développement traditionnel d'un paquet devrait être laissé au mainteneur du paquet. Si un distributeur Linux modifie quelque chose, il devrait l'inclure dans le paquet. La première étape est de contacter le mainteneur du paquet et lui demander d'inclure la rustine.
Dans la plupart des cas, le mainteneur du paquet est content des améliorations ou bien (s'il ne veut pas l'inclure) a de bonnes raisons de ne pas l'inclure. Et s'il y a de bonnes raisons de ne pas inclure quelque chose, c'est sûrement une mauvaise idée que le distributeur continue à le faire.
À la différence des autres
distributions Linux, ROCK Linux
n'utilise pas de format
spécial pour ses paquets. Les paquets sont de simples archives
*.tar.bz2
. Les méta-informations sur les paquets se trouvent dans
/var/adm/*:
/var/adm/flists/<nom-paquet> liste des fichiers
/var/adm/md5sums/<nom-paquet> sommes de contrôle MD5
/var/adm/cksums/<nom-paquet> sommes de contrôle CRC
/var/adm/packages/<nom-paquet> description du paquet
Ceci permet à des scripts extérieurs de parcourir aisément les méta-informations sur les paquets.
Cependant, ROCK Linux
est livré avec les programmes
rpmet
rpm2cpio; il est donc facile d'installer des paquets RPM à la main ou de convertir des paquets RPM en fichiers
*.tar.bz2
pour ROCK Linux.
En plus de la distribution de base et de l'extension de distribution de
ROCK Linux
, il y a aussi ce qu'on appelle des
sous-distributions. Ce sont des distributions Linux faites pour une
utilisation spéciale, construites automatiquement à partir de la
distribution de base. En ce moment, deux sous-distributions sont
disponibles:
les disquettes d'installation ;
la distribution ROCK Router (une distribution modulaire sur disquettes faite pour les routeurs).
Les sous-distributions suivantes sont prévues dans un futur proche:
un Linux en lecture seule qui démarre à partir d'un CD-ROM (par exemple, pour les stations destinées à la navigation sur le Web) ;
ROCK NC Linux: un NC (Network Computer) sous Linux, qui monte toutes ses données à travers le réseau en utilisant le système de fichiers distribué Coda.
Le but de ROCK Linux
a toujours été de permettre une
reconstruction facile de la distribution complète en tapant une seule
commande.
Ce processus d'auto-fabrication facilite le portage de ROCK
Linux
sur de nouvelles architectures, l'optimisation pour un
processeur spécial et la mise à jour du système entier vers une nouvelle
bibliothèque système ou un nouveau noyau.
Bien qu'il n'y ait pas d'outil de paramétrage ou d'administration dans
ROCK Linux
, des petites applications d'aide sont disponibles
et peuvent être très utiles aux administrateurs:
le paquet shadow est distribué avec quelques outils en ligne de commande pour l'administration des utilisateurs et des groupes (useradd, groupadd, ...) ;
l'utilitaire
dump-config
analyse la configuration du noyau qui tourne (réseau, sysctl, modules, ...) et retourne des scripts shell simples permettant de remettre en place la configuration qui fonctionne. Vous pouvez prendre les parties qui vous intéressent et les copier dans vos scripts de démarrage ;
ROCK Linux
utilise un concept d'initialisation
de type SysV. L'outil
runlvedit
vous aide à gérer les liens symboliques vers les
scripts de démarrage et d'arrêt pour les divers niveaux d'exécution
(runlevel) il retourne un fichier de paramétrage simple, vous permet de
l'éditer et importe vos modifications. Il n'y a pas d'effet de bord si
vous mélangez cette méthode avec celle consistant à créer des liens
symboliques (commande ln
) ;
des outils permettent d'installer, de supprimer et de mettre à jour les paquets. Deux outils supplémentaires permettent de détecter les fichiers modifiés, ajoutés et supprimés sur le système. C'est utile pour détecter des intrusions et sauvegarder votre configuration.
On peut installer ROCK Linux
à partir d'un CD-ROM, d'un
disque local ou à travers le réseau (NFS, FTP ou HTTP). Les disquettes
d'installation (et le CD-ROM amorçable) contiennent un grand nombre de
modules (SCSI, réseau et PCMCIA). Elles vous donnent un shell root où vous
pouvez créer vos partitions, initialiser vos systèmes de fichiers et les
monter sous /mnt. On le fait bien évidemment avec fdisk
,
e2fs
et mount
. Seule l'installation des paquets
elle-même est faite par une application d'aide (le "Shell
d'installation ROCK Linux
"), vous permettant de choisir
vos paquets (en utilisant les motifs du shell) et de les installer.
Vous pouvez télécharger les sources à partir de du site Web de Rock Linux et de ses miroirs. La distribution binaire (generic i386-pc) ne peut être téléchargée que depuis les miroirs listés sur la page principale. Il n'y a pas de distribution binaire pour les instantanés des versions de développement (snapshots).
Clifford Wolf <clifford@clifford.at> apprécie l'informatique depuis 11 ans et s'intéresse au développement de Linux et de GNU depuis les 6 dernières années. Avant de démarrer le projet ROCK Linux, il travaillait comme administrateur système Unix chez un grand FAI autrichien.
(olive) Impeccable pour les administrateurs et tous ceux qui veulent savoir exactement ce qu'il y a sur leur système.
(olive) Peu de rustines ajoutées. La philosophie des paquets Rock Linux est que si l'on doit « patcher » un logiciel pour le mettre en paquet, autant faire remonter les corrections apportées au mainteneur originel du logiciel afin d'en faire profiter la commununauté.
(olive) Les paquets disposent des dernières versions des logiciels, on ne garde pas de « vieilles versions » pour de quelconques raisons de compatibilité (cela peut se révéler négatif si l'on veut utiliser des logiciels propriétaires qui ne sont pas à jour).
(olive) Possibilité de recompiler totalement la
distribution à partir des dernières versions de chaque logiciel qui
seront récupérées sur Internet: équivalent du make world
de
FreeBSD. Possibilité également de compiler la distribution à partir d'un
système existant, différent de Rock Linux (pourvu qu'on dispose des
outils de développement adéquats).
(olive) Configuration peu aisée: il faut tout faire à la main, et donc connaître l'administration système Linux. L'installation de base est facile, mais la suite se corse !
(olive) Présence d'une série de versions de développement et de versions stables (même numérotation que pour le noyau). Les premières ont de fortes chances d'être boguées.
(olive) Peu de paquets par défaut, cela fait penser au système de base de FreeBSD, auquel il manquerait les ports. (Mise à jour 20010225) Les contributions extérieures fournissent maintenant des « extensions » augmentant singulièrement la quantité de logiciels disponibles, dont Gnome et KDE.
Version japonaise recommandée à ceux qui souhaitent travailler aussi en japonais (kanas et kanjis). Craig Oda travaille pour l'éditeur et propose un HOWTO qui fait référence.
Une version chinoise et une américaine existent aussi, bien distinctes.
(raverdy, 199911, v. 3.0 japonaise) J'ai besoin de pouvoir lire et écrire en japonais. Cette distribution me permet de tout avoir installé d'office. Le clavier AZERTY français est reconnu (mais pas de caractères accentués !).
(raverdy, 199911, v. 3.0 japonaise) L'installation de la 3.0 présentait 2 bugs:
installation en Japonais: Lilo ne s'installe pas. Avec comme
option d'installation /vmlinuz
par contre, le processus
d'installation se déroule en anglais et correctement.
en choisssant de tout installer, certains packages ne le sont
pas (par exemple CannaServer), et l'on est obligé de terminer à la
main à coup de rpm --install
(raverdy, 200005, v. 4) contacts difficiles à établir avec la société et procédure d'installation boguée. Pour l'utilisation du japonais, la Slackware 7.0 contient un patch qui fonctionne.
(Djame 199912) Linux PPC est une distribution fondée sur la Red Hat, LinuXPPC Q3 est une Red Hat 6.0.
(Djame 199912) Les louanges sont identiques à celle de la Red Hat (rire)
Les critiques sont elles aussi identiques à celle de la Red Hat sauf sur les point suivants:
(Djame 199912) Impossibilité de passer par un bootloader style lilo, il faut passer par un utilitaire du style loadlin (qui s'apelle ici bootX) pratique mais
(Djame 199912) Comme on ne peut ecrire et lire sur la partition MacOS (HFS+, alors que le HFS est possible) on ne peut générer un nouveau noyau qui sera pris en compte (de plus, et c'est une limitation du Imac que j'utilise, pas de lecteur de disquette pour effectuer le transfert, il faut passer par une manip fastidieuse comme générer le nouveau noyau, le mettre sur un compte web, rebooter sous MacOS, le recuperer, etc... manip vécue..)
(Djame 199912) Absence de serveur X acceleré donc utilisation du frame buffer donc très lent à l'affichage alors que le G3 est très rapide (visible lors des compilations)
(Djame 199912) Absence à l'installation de linuxconf
(Djame 199912) Cruel manque de packages PPC des grands programmes type Wordperfect, StarOffice, Quake 3 etc...
(Djame 199912) Aucune localisation: clavier a franciser à la main (en récupérant un fichier .map difficile à trouver).
En fait c'est plus un problème de support matériel qu'autre chose, je précise que j'utilise un IMac avec 32 Mo de RAM (ne swappe pas trop avec Gnome)
En résumé c'est une bonne Red Hat, il est regrettable que quelques manques viennent gâcher la fête....
Bernard Tatin indique:
Je ne connais que celle-là et je peux dire que la 2.1 marche très bien, est complète même lorsqu'on la récupère sur un CD de revue. Toutefois, il faut bidouiller un peu pour retrouver un clavier français et il manque un linuxconf.
(géde, 20010225) nous indique: il existe une Suse Live, qui s'installe en ramdisk (comme DemoLinux). Malheureusement, elle nécessite 128 Mo de RAM, à défaut elle installe 64 Mo sur le disque dur sans le signaler. L'installation est assez lente (20 minutes environ contre 3 minutes pour DemoLinux) et nécessite beaucoup de réponses. L'exécution est assez lente. En conclusion, une alternative à DemoLinux, mais beaucoup moins géniale.
(fred 20000917) Version 1.0 basée sur Mandrake + KDE, version 2.0 basée sur Debian + Gnome. À ma connaissance, DemoLinux n'a pas encore engendré d'autres rejetons (cas de Corel, Debian et Slackware), mais la pression allant dans ce sens semble assez importante.
(olive 20020226) Version 3.0 basée sur Debian 3.0, un joli travail d'intégration qui donne une distribution intéressante.
Site web: www.demolinux.org
(fred 20000917) C'est la distribution que je conseille aux personnes qui veulent découvrir Linux sans trop se fatiguer ;
(fred 20000917) C'est une distribution très utile pour les administrateurs qui veulent dépanner des systèmes ;
(fred 20000917) Les choix adoptés par les développeurs sont intéressants à confronter avec ceux des distributions classiques: système readonly, équipe de développement réduite et centralisée, durée entre deux releases assez long.
(géde 20010225) DemoLinux intègre StarOffice depuis sa version 2.0. La prochaine version de DemoLinux intègre le support son (toujours auto-configurable) et USB.
(olive 20020226, v3.01)Installation simple, voire pas d'installation pour ce galop d'essai, lancement de toutes les applications sur le CD. La lenteur est uniquement due au support d'accès.
(olive 20020226) Bonne détection des périphériques au démarrage, écran disponible tout de suite en 1024x768 ; montage automatique des partitions Windows présentes (j'ai testé DemoLinux sur un PC Windows et je voulais garder ce dernier OS, c'est à peu près l'état d'esprit d'un débutant qui essaie Linux pour la première fois)
(olive 20020226) Présence de Gnome, KDE, StarOffice
(olive 20020226) Accès direct au réseau si un serveur DHCP est présent (mon cas).
(olive 20020226) Disponible en plusieurs langues
(olive 20020226, v3.01) SSH absent (raisons de
contraintes d'exportation), mais au premier lancement de la commande
ssh
, un script propose le téléchargement et l'installation
de SSH.
(olive 20020226) La molette de la souris n'est pas prise en charge automatiquement.
(olive 20020226) Mozilla est absent, on se contentera de Konqueror et Netscape. Néanmoins, le CD est sorti juste avant d'avoir des versions utilisables de Mozilla...
(olive 20020226) De manière générale, DemoLinux 3.0 est basée sur Debian 2.2, ce qui est un peu vieux, mais le tout reste largement utilisable, surtout pour une démonstration c'est impressionnant.