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Mises à jour récentes Compteur d'accès Miroir Comparaison Microsoft Windows NT serveur 4.0 --- Unixpar John Kirch, spécialiste en réseaux et professionnel certifié par Microsoft (pour MS-Windows NT), traduit en français par Sébastien Blondeel +dernière mise à jour : 23 mars 1999 |
* : en cours de traduction + : commentaires, remarques, critiques, même mineurs, bienvenus. SommaireDans le monde entier, les décideurs en matière d'informatique sont confrontés à la question suivante : « faut-il utiliser Microsoft Windows NT serveur ou bien plutôt l'un des systèmes d'exploitation de la famille Unix ? » Comme vous le savez peut-être déjà, Unix n'est pas un système d'exploitation précis ; ce mot désigne une famille de systèmes qui comprend AIX, BSDI, Digital Unix, FreeBSD, HP-UX, IRIX, Linux, NetBSD, OpenBSD, Pyramid, SCO, Solaris, SunOS, pour ne citer que les plus célèbres. Microsoft Windows NT serveur devient de plus en plus populaire, mais accroît-il pour autant la productivité dans les départements d'informatique ? C'est ce qui vous intéresse en premier lieu en tant que décideur : augmentez-vous les marges de votre entreprise en choisissant une solution Microsoft ? Tout cela revient à se demander, qu'est-ce qui coûte le moins ? Le coût du matériel, les licences de logiciels, les contrats d'assistance technique, le prix des mises à jour et des kits de services, le coût des mises à jour du matériel, le manque à gagner occasionné par chaque panne, le temps humain perdu lorsqu'on tente de retrouver (ou créer à nouveau) les données perdues suite à des défauts du produit (au niveau du système d'exploitation et/ou du matériel nécessaire pour faire fonctionner le système d'exploitation choisi), et le coût des administrateurs système, représentent quelques-unes des dépenses qui interviendront comme une conséquence directe de votre décision. Il ne faut donc pas la prendre à la légère. Même si en tant que décideur, vous ne voulez entendre parler que d'argent, étant donné toute la complexité des facteurs que je viens de présenter, il se peut qu'une combinaison techniquement supérieure de matériel et de systèmes d'exploitation s'avère plus économique à long terme. Unix est un ensemble de systèmes d'exploitation mûrs et techniquement supérieurs, et les témoignages et les archives ne manquent pas qui en démontrent la fiabilité, le bon niveau des performances, et la sécurité dans un environnement de serveurs. Presque trente ans de développement sans relâche, souvent effectués de la part de volontaires convaincus de l'intérêt de leurs travaux, ont donné le jour à un groupe de systèmes d'exploitation --- et à des machines-serveurs multi-processeurs extrêmement puissantes, taillés sur mesure, aux performances encore et toujours inégalées par le matériel Intel --- qui ne se contentent pas de répondre aux exigences en matière informatique d'aujourd'hui, mais dans de nombreux cas les dépassent. Les causes de l'adoption de MS-Windows NT dans le monde des entreprises seraient intéressantes à étudier dans le cadre d'un rapport de psychologie ou d'action commerciale, mais elles n'ont pas leur place dans un article traitant d'informatique. Techniquement, MS-Windows NT serveur version 4.0 ne tient pas la comparaison avec un quelconque système d'exploitation de type Unix. Il ne la souffre même pas avec les versions non commerciales de BSD ou bien avec Linux. On ne réclame pas à un décideur la même expertise technique que celle qu'on attend d'un administrateur système fort de 15 ans d'expérience. Il n'y a pas de honte à ne pas disposer des faits, mais il y en a à les ignorer, car cette ignorance coûtera de l'argent à votre employeur et, au final, à tous vos clients. Cet article a pour but de vous exposer ces faits, et de vous prouver que ce sont bien là des faits, que nul ne saurait discuter. L'article qui suit repose sur mon expérience d'informaticien, qui commença en 1979 chez Chevron Geosciences Company. Il est également fondé sur environ 150 références à d'autres articles techniques, manifestes, et des résumés destinés aux cadres. Que ce soit bien clair : je ne fais la promotion d'aucun produit en particulier, et mon employeur n'a rien à gagner au fait que vous choisissiez Unix. Mon but est de faciliter la vie des administrateurs système, de promouvoir une informatique plus efficace et plus économique, et d'augmenter la diversité et la libre concurrence parmi les vendeurs de logiciels. |
IntroductionLe choix de plate-formes pour des serveurs peut être ardu pour des décideurs qui ne sont pas spécialement rompus à l'administration des systèmes et des réseaux. Dans ce document, je compare MS-Windows NT serveur à Unix, une grande famille de systèmes d'exploitation commerciaux ou non qui présentent de nombreuses similarités et partagent un héritage commun. On s'intéressera tout particulièrement ici aux notions de fonctionnalité, de fiabilité, d'administration système, et de performances. Ce papier parle de serveurs, pas de stations de travail. D'autres facteurs, comme le prix du produit, la quantité et la qualité des logiciels fournis avec le système d'exploitation, et toute une section couvrant des idées reçues (incorrectes) à propos des deux groupes d'environnements, sont également présentés afin de proposer un tour d'horizon plus complet de ces produits. Les informations utilisées dans cette comparaison proviennent de plusieurs sources : manifestes, études de cas par des tiers, articles provenant de publications périodiques techniques, et des observations faites par des professionnels de l'informatique qui bénéficient d'une expérience sur le terrain dans l'implantation et l'administration de MS-Windows NT et de plusieurs types d'Unix.
Il faut considérer cet article comme un travail en cours de réalisation.
Quiconque souhaite participer à ce projet est invité à m'envoyer
un courrier
électronique.
Veuillez restreindre vos contributions à des commentaires ou des critiques
constructifs.
(N.d.T. : pour ce qui concerne les choix de traductions, les fautes
de langue, les oublis de spécification nationale de miroirs, signaler qu'il
existe une nouvelle version, ou tout ce qui concerne l'adaptation en
langue française, c'est au
traducteur
qu'il faut envoyer un courrier électronique.)
Systèmes d'exploitationLes coûts des produits et quelques remarques sur les licencesLa plupart des décideurs m'accorderont que le prix du système d'exploitation nu reste négligeable si l'on considère l'ensemble de la dépense. Même s'il est plus cher que certains systèmes d'exploitation de type Unix commerciaux, NT serveur peut être acquis à des prix dérisoires lors de démonstrations de logiciels.
|
Produit | Prix |
---|---|
NT serveur 4.0 (version pour 5 utilisateurs) | 809 USD |
NT serveur 4.0 (version pour 10 utilisateurs) | 1 129 USD |
NT serveur 4.0 édition pour les entreprises (version pour 25 utilisateurs) | 3 999 USD |
NT serveur 4.0 édition pour les entreprises (version pour 50 utilisateurs) | 4 799 USD |
kit de documentation de NT serveur 4.0 | 69,95 USD |
licence pour 20 clients, prix de nombre | 329 USD |
licence pour un client | 19,95 USD |
NT serveur vaut-il vraiment son prix ? Voyez
NT ment : Mensonge numéro 6 - NT vaut plus d'argent.
Ce qui n'est pas négligeable, en revanche, c'est qu'un système
d'exploitation pour réseaux proposé dans une telle tranche de prix soit
fourni sans serveur pour telnet (connexion à distance), sans serveur SMTP
(pour le courrier électronique), sans système de quota sur l'utilisation du
disque par les utilisateurs, sans serveur de nouvelles électroniques, ou en
tout cas sans un serveur de noms (DNS) qui satisfasse le
consommateur (de nombreux administrateurs de systèmes sous NT finissent par
utiliser, pour assurer ce service, d'autres solutions que celle de MS).
Afin d'égaler les fonctionnalités d'une installation sous BSDI , il faut faire l'acquisition
d'autres produits de la firme Microsoft et de programmes de sociétés
tierces, pour aboutir à un prix final de 4000 USD pour une solution
sous NT, si on en croit BSDI.
Maggie Biggs, informaticienne expérimentée d'InfoWorld et
spécialisée dans la technologie des bases de données et la conception, le
développement, et le déploiement d'applications par le biais de réseaux
locaux, estime à 4 636 USD une solution sous MS-Windows
NT 4.0 comparable dans son article
qui compare NT 4.0 à la distribution commerciale de
Linux Red Hat (qui ne coûte que 49,95 USD).
On peut remarquer grâce à cet exemple à quel point un comportement
commercial agressif peut distraire les consommateurs dans leur quête de
fonctionnalités.
On choisit souvent NT pour des raisons budgétaires, car de nombreux consommateurs ne souhaitent pas acquérir les machines plus onéreuses dont la plupart des Unix commerciaux ont besoin. Mais ce qui compte le plus, c'est le coût total d'implantation, qui comprend l'administration du système ainsi que des facteurs comme les périodes de pannes, le coût des appels téléphoniques au service d'assistance technique, la perte de données due à des instabilités, etc. Pour une discussion plus détaillée sur les coûts cachés de NT, consultez l'article d'InformationWeek suivant : « Les systèmes MS-Windows NT affichent des prix plus bas que leurs équivalents de type Unix, mais la maintenance et les exigences de l'assistance peuvent les rendre bien plus coûteux à faire fonctionner. » Tippett Studio, société responsable des effets spéciaux dans le film Starship Troopers (Les patrouilleurs de l'espace), qui a été nommée aux Oscars pour le titre de meilleurs effets spéciaux, utilise 130 machines de type (Silicon Graphics, Inc.) sous IRIX, qui est la version du système d'exploitation Unix propre à SGI. il explique pourquoi ils ont choisi une solution SGI sous IRIX en lieu et place d'une solution sous NT : « Les SGI sont bon marché par rapport aux services rendus, dit Jeff Stringer, le responsable des opérations du studio Tippett. Le coût de maintenance d'un ensemble sous NT est très élevé quand on tient compte des administrateurs système nécessaires pour le faire fonctionner. » Pour les clients les plus économes, Linux, FreeBSD, NetBSD, ou OpenBSD sont les choix qui vont s'imposer. Ils ne coûtent rien, et cependant ces systèmes sont aussi stables et proposent autant de fonctionnalités, sinon plus, que les systèmes d'exploitation de type Unix commerciaux. Les journalistes R. Scott Raynovich et Polly Sprenger du LAN Times mettent indirectement en valeur la souplesse du concept de logiciel dont le code source est ouvert dans leur article récent sur Linux et sur la manière dont les organisations commerciales peuvent en bénéficier : « ... On peut télécharger gratuitement Linux sur l'Internet ou l'obtenir à faible coût avec de l'assistance et de la documentation chez un grand nombre de commerçants. Cela en fait un produit attirant pour les sociétés qui tentent de réduire le coût de leurs systèmes d'exploitation, tant au niveau des licences qu'au niveau de la maintenance. »Dans le récent article de couverture sur Linux paru dans Software Magazine, Ann Harrison fait remarquer combien les entreprises, même les plus grandes, trouvent en le déploiement de serveurs sous Linux une alternative plus économique que les solutions proposées par Microsoft : « Randy Kessell, directeur des analyses techniques pour un centre d'opérations de la société Southwestern Bell, remarque que puisque Linux permet à son entreprise d'effectuer plus d'administration réseau à distance et de monter plus haut en charge logicielle que cela n'est possible avec les produits Microsoft ou NetWare, il fait faire d'importantes économies sur leurs coûts de gestion du réseau. »Un lecteur me signale que le fait de citer Linux pourrait porter atteinte à la crédibilité de cet article. Je persiste et signe. L'existence d'alliances comme celles qui sont mentionnées dans l'article Andreessen pense que Mozilla sous Linux en a assez de MS-Windows montre clairement que Linux est en train de devenir de plus en plus présent dans des environnement commerciaux. (Précisons que Mozilla est le nom donné au code de Netscape / Communicator et que Marc Andreessen est le co-fondateur et le vice-président des produits de Netscape Inc.). Une autre alliance qui mérite d'être signalée est celle qui lie Sun Microsystems à Linux International. (Slashdot : Sun rejoint Linux International, 21 mai 1998). Un autre développement récent est la relation très particulière que Corel entretient avec Linux : « ...Corel, qui a déjà pour projet de fabriquer un ordinateur de réseau fondé sur Linux, a déclaré que dès le mois prochain, ils mettraient en ligne, sur leur site web, des outils de développement pour Linux, rejoignant en cela les nombreuses autres compagnies de développement qui soutiennent le mouvement du logiciel dont le code source est ouvert, sur le modèle de Linux. » Les dernières manchettes indiquent que Linux est bien parti pour faire son bonhomme de chemin dans les plus grandes compagnies : Informix et Oracle prêts à porter leurs programmes sous Linux (PCWeek Online, 20 juillet 1998), Oracle est sur le point de porter sa base de données sous Linux (PCWeek Online, 20 juillet 1998), et Pour Netscape, Linux est la priorité numéro un (CNET News.Com, 7 avril 1998). Historiquement, les grandes compagnies ont évité toute interaction avec le logiciel libre à cause de l'hypothèse non fondée selon laquelle tout ce qui est gratuit ne vaut rien. La dernière mode au sein de ces mêmes compagnies est d'utiliser ces systèmes économiques. Hewlett-Packard a utilisé Linux en lieu et place de leur propre système d'exploitation HP-UX « pour porter le noyau de Carnegie Mellon Mach sur HP PA-RISC afin de l'utiliser dans leurs travaux d'imagerie. » (lire ce document). Schlumberger a préféré Linux à SCO pour son nouveau terminal point de vente. (Linux Journal, novembre 1997, numéro 43, pp. 83 -- 4) Il est intéressant de remarquer que SunWorld On-Line parle de Linux en termes chaleureux dans l'un de ses articles, Linux s'aligne pour les entreprises. L'article de couverture de septembre 1998 du magazine Software Magazine révèle avec quelle importance Linux a réussi à infiltrer les services informatiques des États-Unis d'Amérique et que ce n'est pas près de s'arrêter : « Tim Payne, directeur de la commercialisation de la base de données de la société Oracle, déclare que nombreuses sont celles qui parmi les entreprises clientes de sa société ont fait des investissements important dans des solutions sous Linux. Quand Oracle a annoncé en juillet qu'il proposerait une assistance 24 h / 24, 7 jours sur 7 pour le logiciel Oracle8 sous Linux, il dit qu'ils ont reçu 300 appels le jour suivant réclamant à quelle date cela serait disponible. ``C'est fiable, c'est testé, cela tourne commodément sur des machines Intel, et c'est une réelle alternative à NT pour un faible coût'', dit Payne. ``La possibilité d'obtenir de la part d'Oracle une assistance digne d'une entreprise pour un déploiement sur cette plate-forme aidera les consommateurs à adopter Linux.'' »Comme ces systèmes d'exploitation sont libres (et gratuits) même pour une utilisation dans un environnement commercial, de nombreux fournisseurs de services pour l'Internet emploient Linux ou FreeBSD. NetBSD est proposé pour presque toutes les machines connues : DEC Alpha, Motorola 68k (Amiga, Atari, Mac, MVME, Sharp, Sun3), PowerPC, Intel, DEC VAX, Acorn RISC, MIPS (Sony NEWS, DECstation), etc. Le but premier d'OpenBSD est la justesse et la sécurité. Linux est le plus populaire et fonctionne sur un panel important de matériels : Sun, Intel, DEC Alpha, PowerPC, PowerMac, etc. Les articles récents de Paul Krill dans InfoWorld ( Linux prend de la vitesse and Les partisans de Linux se rallient au panache du logiciel libre ) mettent l'accent sur l'assistance sans cesse croissante apportée par les commerçants et les projets futurs de fonctionnalités supplémentaires, i.e. la possibilité de travailler avec le processeur Merced à 64 bits de la société Intel. De nos jours, Linux est peut-être, de tous les systèmes d'exploitation présents sur le marché, celui dont la part de marché croît le plus rapidement. Pour obtenir davantage d'informations à ce sujet, consulter Les ressources pour Linux ou Red Hat Software. Nicholas Petreley, éditeur en chef de NC World et rédacteur pour InfoWorld et NT World Japan propose une explication de la montée de Linux et de FreeBSD dans les départements d'informatique : « Hier, les étudiants apprenaient Unix sur des systèmes sous Linux ou sous FreeBSD. Aujourd'hui, ils travaillent dans des services informatiques, et beaucoup sont ouvertement hostiles à la fois à Microsoft et à MS-Windows NT. En conséquence de quoi, Linux, BSD, Solaris, et toutes les formes d'Unix font leur bonhomme de chemin dans l'informatique professionnelle, à découvert comme à couvert. » Le journal The Economist lui-même rend maintenant compte de la popularité croissante de Linux : « Oracle, firme de logiciels, envisage de proposer des versions de certains de ses logiciels pour Linux... Même sans de tels appuis, Linux a rencontré un grand succès. En à peine quelques années, le programme a évolué du statut de jouet d'un bitouilleur à celui de logiciel techniquement supérieur à MS-Windows NT, au moins en partie. » Les fonctionnalitésÀ quoi s'attendre lorsqu'on sort un NT du carton ou lorsqu'on sort un Unix du carton ? NT sait communiquer avec de nombreux types d'ordinateurs différents. Unix aussi. NT peut veiller à la sécurité des données sensibles et maintenir les utilisateurs non référencés hors du réseau. Unix aussi. En fait, ils présentent tous deux les qualités nécessaires à un système d'exploitation fonctionnant dans un environnement réseau. En quelques mots, Unix sait faire tout ce que NT sait faire, et plus encore.On considère souvent NT comme un système d'exploitation « multi-utilisateurs », mais c'est vraiment trompeur. NT serveur validera un utilisateur référencé, mais une fois que celui-ci est connecté, tout ce qu'il peut faire, c'est accéder à des fichiers et à des imprimantes. L'utilisateur sous NT ne peut pas employer n'importe quelle application sur NT serveur (afin de tirer parti de la puissance de calcul du matériel qui héberge le serveur). Un utilisateur sous NT ne peut faire fonctionner que des applications particulières, qui ont été écrites en deux morceaux, c'est-à-dire des applications client/serveur. Quand un utilisateur se connecte sur un serveur sous Unix, il peut lancer n'importe quelle application (pourvu qu'il y soit autorisé), ce qui lui permet d'alléger la charge sur sa station de travail personnelle. Cela comprend également les applications à interface graphique, puisque les logiciels de serveurs graphiques sont communs à tous les systèmes d'exploitation de type Unix. Dans la plupart des entreprises, le courrier électronique est un outil de communication indispensable, et la plupart des sociétés exploitent leur propres systèmes internes et externes de courrier électronique. Avec MS-Windows NT, il vous faudra acheter un paquetage logiciel indépendant pour pouvoir mettre en place un serveur de courrier électronique. Les systèmes d'exploitation Unix sont livrés avec un programme appelé sendmail (littéralement, envoie le courrier). On trouve d'autres paquetages logiciels de serveurs de courrier électronique (ou MTA, ce qui signifie agents de transport du courrier) sous Unix, mais c'est celui-ci qui est le plus répandu, et il est libre. Certains administrateurs sous Unix pensent que exim ou qmail sont de meilleurs choix car ils ne sont pas aussi difficiles à configurer que sendmail. Exim, qmail, de même que sendmail, sont libres d'utilisation, même dans un environnement commercial. Beaucoup de sociétés qui emploient NT utilisent le serveur Microsoft Exchange comme MTA. C'est une solution onéreuse qui rencontre un succès mitigé dans un environnement d'entreprise. Le serveur Microsoft Exchange Entreprise, avec une licence d'accès pour 25 clients, coûte 3 549 USD. Si vous comptez plus de 25 employés, le même paquetage, avec une licence d'accès pour 50 clients, coûte 4 859 USD. (Source : Microsoft ) Pour obtenir plus d'informations sur ce sujet voyez Comparaison Microsoft Exchange / Sendmail : les points de vue d'autres professionnels de l'informatique. Étant donné que Microsoft voit en NT un remplaçant viable à tous les autres systèmes d'exploitation capables de gérer des réseaux, Unix et Netware y compris, on pourrait penser que NT est fourni avec tous les outils nécessaires pour accomplir les plus simples des tâches : le service de fichiers et d'imprimantes. Tout administrateur de systèmes ou de réseaux sait qu'il faut prendre en compte deux problèmes importants lors du réglage d'un serveur de fichiers ou de l'adjonction d'un nouvel utilisateur du réseau : la sécurité, c'est-à-dire les mots de passe et les permissions sur les ressources ; et les quota, pour limiter l'espace disque occupé par les nouveaux (ou anciens) utilisateurs (ou groupes d'utilisateurs). Il est vrai que NT propose une sécurité élémentaire par mots de passe, mais il n'assure de sécurité au niveau du système de fichiers que si on fait le choix de son système de fichiers propriétaire, appelé NTFS. Ce qui est encore plus important, malheureusement, c'est que NT ne propose aucun mécanisme pour limiter l'espace-disque employé par un utilisateur ! Unix et Netware proposent, eux, des logiciels pour effectuer ce contrôle qui semble assez élémentaire. Microsoft a annoncé, cependant, que son NT serveur version 5.0, qui n'est pas encore disponible, proposera « de nouvelles fonctionnalités de gestion du stockage comme les quota sur disque... » (voir leur communiqué de presse la version bêta de MS-Windows NT 5.0 a été envoyée à plus de 200 000 développeurs).
Une autre erreur de conception liée au disque et présente dans la suite des
systèmes d'exploitation de Microsoft est cette antique habitude de désigner
les disques par une « lettre », c'est-à-dire le disque
Mon dernier argument, et ce n'est pas le moindre, est que les systèmes
d'exploitation de type Unix sont équipés de langages de script (Bourne
Shell, Korn Shell, C Shell, et parfois Perl, pour n'en nommer que quelques
uns) et d'une spécificité appelée
Comme un de mes lecteurs l'a signalé, NT dispose d'un « gestionnaire de
déclenchement de tâches » et d'une commande
Pour résumer, quand on s'est logé sur un réseau sous NT, tout ce qu'on peut faire, c'est lire des fichiers et imprimer. Dans un environnement sous Unix, une fois qu'on s'est logé sur le serveur, on peut être sur cette machine et faire dessus tout ce qu'on pourrait faire si on employait son clavier et sa souris ! Avec NT, n'espérez pas fournir un serveur de courrier électronique avec le logiciel disponible. Il vous faudra acquérir séparément des logiciels de serveurs de courrier électronique onéreux comme Microsoft Exchange. Si vous pensez utiliser votre serveur sous NT en tant que serveur de fichiers --- après tout, que peut-on lui demander de plus ? --- ne pensez pas pouvoir empêcher les utilisateurs de faire tomber ce service en panne en remplissant le ou les disques avec leur données. La facilité de configuration et la possibilité le faire sans devoir stopper le service représentent encore un autre aspect de la fonctionnalité d'un serveur : « Certaines versions d'Unix (comme par exemple, Linux) sont capables de charger dynamiquement des modules de gestion périphériques. Cela signifie qu'on peut amorcer son système sous Linux et reconfigurer ses possibilités de gestion du matériel et du logiciel à la volée. Par exemple, on peut amorcer Linux sans qu'il prenne en charge une interface SCSI installée. Il suffit de charger le pilote pour cette carte SCSI quand on a besoin d'accéder à un ou plusieurs des périphériques SCSI connectés, comme par exemple un disque optique pour les sauvegardes périodiques. On peut effacer de la mémoire le pilote SCSI quand on n'en a plus besoin. De la même manière, on peut charger (et oublier ensuite) de manière dynamique des pilotes pour des cartes son, des cartes réseau --- et même des systèmes de fichiers comme HPFS, FAT, VFAT, et d'autres (un pilote NTFS est encore à l'atelier). » Quand on se met à parler de fonctionnalités de réseau plus sophistiquées, il semble que Microsoft NT serveur version 4.0, n'est même pas digne de délacer les souliers des systèmes d'exploitation de type Unix commerciaux, plus mûrs. Même si elle n'est pas essentielle pour les performances réseau, l'arithmétique 64 bits est présente dès aujourd'hui dans ces systèmes d'exploitation de type Unix (NT est toujours 32 bits). La compagnie D.H. Brown Associates Inc. rapporte les résultats de son analyse comme suit (la citation qui suit, de même que la table et les trois graphes qui viennent juste après, sont des extraits d'un site web du site de Digital Equipment Corporation, appelé AIX 4.3 fait le grand saut vers les 64 bits dans un combat acharné avec Digital Unix 4.0) : AIX 4.3 prend la tête dans les fonctionnalités réseau Internet/intranet en proposant le plus grand ensemble d'extensions à TCP/IP et en proposant de plus un serveur « Notes » intégré. Digital Unix pointe à la deuxième place avec des possibilités de sécurité réseau puissantes, intégrant non seulement des possibilités de surfer sur le web, mais aussi des outils de rédaction de sites web, comme Navigator Gold, et un solide ensemble d'extensions à TCP/IP. Cependant, il manque à Digital Unix des fonctionnalités avancées comme CacheFS et AutoFS. IRIX 6.4 se classe troisième, intégrant CacheFS, AutoFS, et des fonctionnalités de sécurité réseau presqu'aussi fortes que celles de Digital. Mais il manque à IRIX des spécificités comme un serveur de temps (NTP) et des possibilités TCP/IP comme IPv6 et IPSec. Sun vient ensuite, avec un bon support pour les fonctions NFS et la deuxième place du tableau pour les extensions à TCP/IP. Cependant, Sun repose sur son propre serveur web, au lieu d'utiliser celui de Netscape, de Microsoft ou d'Apache, et il lui manque des outils de rédaction de sites web ainsi que des services importants comme le service de répertoires NDS de Novell. HP propose un bon service pour Internet dans HP-UX, favorisé par la bonne impression qu'il fait dans les fonctions avancées de protocole Internet et en sécurité de réseau, tout en peinant à proposer un bon service pour NFS. HP-UX, ainsi qu'AIX, a également pris la tête en étant compatible avec NDS. Alors que Microsoft NT 4.0 propose des solutions Internet/intranet qui dans l'ensemble peuvent être qualifiées de « bonnes, » NT pêche vis-à-vis des vendeurs d'Unix par manque de propositions pour les services d'annuaires, la sécurité en réseau, NFS, et certaines extensions à TCP/IP. Microsoft a concentré ses efforts sur l'intégration de son navigateur web et sur la mise au point de sa machine virtuelle Java. |
Extensions | ||||||
IPSec | ||||||
IPv6 | ||||||
RSVP | ||||||
IP Multiplexing | ||||||
IP Multicast | ||||||
Optimisations des performances | ||||||
Telnet dans le noyau | ||||||
Sockets dans le noyau | ||||||
Grandes fenêtres TCP | ||||||
TCP sans recopie / examen de la somme de contrôle au niveau matériel | ||||||
Chemin de découverte MTU | ||||||
OpenShortestPathFirst (OSPF) | ||||||
RTP : protocole de temps réel | ||||||
RTCP : protocole de contrôle en temps réel | ||||||
TCP/IP en parallèle |
Copyright Digital Equipment Corporation 1995 -- 1998. Tous droits réservés.
Voyez aussi le document présentant les scores de divers systèmes d'exploitation de D. H. Brown pour obtenir d'autres comparaisons graphiques des systèmes d'exploitation mentionnés ci-dessus. La fiabilitéDe nos jours, on accorde généralement plus d'importance à la fiabilité qu'à la vitesse pure. Même si les performances dépendent largement de la plate-forme matérielle (reportez-vous à la section qui suit), c'est la fiabilité qui dépend le plus du choix du système d'exploitation. Un système d'exploitation a beau offrir plus de fonctionnalités, s'adapter plus facilement au changement d'échelle, et rendre la gestion du système plus facile, à quoi peuvent servir ces avantages quand les transactions financières en temps réel qui passent sur le serveur sont constamment interrompues par les pannes qui stoppent l'activité de façon inacceptable ? On peut représenter fidèlement MS-Windows NT en faisant une analogie avec une automobile rapide, économique, truffée de gadgets et d'allure sportive, qui reste fréquemment coincée dans les embouteillages malgré des visites fréquentes chez le garagiste agréé. On entend souvent parler de MS-Windows NT serveur comme d'un système d'exploitation « stable », mais cela n'est pas entièrement exact. Si tel était le cas, alors on ne pourrait pas trouver d'articles comme Voyez aussi NT ment : Mensonge numéro 5 - NT est robuste et ne tombe jamais en panne, Une panne de logiciels immobilise le navire intelligent de la marine des États-Unis d'Amérique au milieu de la mer (Gregory Slabodkin, Government Computer News (journal informatique du gouvernement), 13 juillet 1998), Les informaticiens professionnels ont besoin d'un moteur qui ne s'arrête jamais (Peter Coffee, PC Week, 30 mars 1998) ou Notre stratégie de communication n'est pas mauvaise (Peter Coffee, PC Week, 13 avril 1998). Quand l'auteur de ces deux derniers articles a posé la question « Qu'utilisez-vous quand vous n'avez pas le droit à l'erreur ? » il a été bombardé de « trois fois plus de courriers électroniques énergiques que d'habitude. » Il commente ces réponses : « Il est intéressant de remarquer que je n'ai reçu aucun message défendant la position que MS-Windows NT était ``suffisamment bon''. C'était tout le contraire : plusieurs messages ont fait la prédiction résignée que Windows NT version 5.0 ferait son entrée en boitant, tout encombré qu'il serait de services ajoutés immatures, mais sans être capable de proposer une fiabilité de qualité professionnelle dans ses fonctions les plus simples. »Bien sûr, Windows NT représente un net progrès par rapport à Windows 3.1 ou MS-Windows 95, mais il a encore du chemin à faire avant d'atteindre le niveau de stabilité offert par des systèmes d'exploitation Unix (même ceux d'entre eux dont le code source est ouvert, et qui sont donc libres !). Confronté au système Solaris de la société Sun Microsystems, il ne souffre plus la moindre comparaison. Lors du récent sommet global de la société Microsoft, les journalistes Barbara Darrow et Stuart Glascock de Computer Reseller News ont interrogé certains des spectateurs : « ``Nous avons une machine sous Solaris qui fonctionne sans interruption depuis deux ans'', déclara James Domengeaux, président de la société Comspace.Com, un revendeur de solutions pour le web basé à Houston. En comparaison, les serveurs sous NT sont souvent réamorcés, dit-il. ``C'est tout particulièrement un problème dans le commerce électronique où on traite de nombreuses transactions chaque seconde, car combien de commandes manque-t-on pendant ce temps ?'' dit-il. » Un informaticien professionnel rapporte que l'instabilité de MS-Windows NT est bien connue des décideurs mais que ces derniers essaient de masquer ce problème : « J'ai connaissance de trois sociétés qui investissent secrètement de plus en plus dans Unix... tout simplement parce que NT trébuche trop souvent, déclare Peter Flynn, consultant à Cork, en Irlande. NT tombe en panne trop souvent au goût des décideurs. Les causes les plus fréquentes sont des accès mémoire interdits et des erreurs d'entrées-sorties. » Tout informaticien qui a travaillé dans un environnement sous MS-Windows NT connaît bien l'infâme « écran bleu de la mort, » c'est-à-dire la situation dans laquelle le système de fenêtrage habituel du bureau disparaît pour faire place à un écran plein de nombres hexadécimaux sur fond bleu. Pour recouvrer l'usage de sa machine il faut alors ré-amorcer. Les causes des « écrans bleus » dans NT sont diverses. D'après ma propre expérience, ce qui suit peut provoquer cet état de panne :
Dans certaines situations, Linux lui aussi peut se plaindre du matériel qu'on lui affecte. Je n'ai pas observé cela personnellement bien que j'ai installé Linux sur toute une gamme de matériels, mais cela peut se produire. Cela se produit principalement quand on compile le noyau sur une machine dont la mémoire est mauvaise. Vous trouverez plus d'informations sur ce sujet en lisant Le problème du signal 11. La liste qui précède est loin d'être exhaustive. En fait, Tim Newsham, développeur de logiciels pour des plate-formes sous MS-Windows et sous Unix, trouve trompeuse cette très courte liste : Dans la section sur l'écran bleu de la mort vous mentionnez quelques manières de causer un écran bleu de la mort. Je pense que cette (courte) liste risque de tromper le lecteur. Un système sous NT peut tomber en panne de tant de manières différentes, qu'en donnant un si petit nombre de causes vous allez sûrement donner une mauvaise impression. Votre liste est d'autant plus trompeuse que vos causes sont en grande partie dues à la présence d'un humain sur la console qui provoque la panne par une mauvaise action. La plupart des causes pour lesquelles un système sous NT tombe en panne se produisent par inadvertance dans les opérations de tous les jours (en fait, laisser le système fonctionner trop longtemps tout en exécutant une myriade d'applications peut provoquer des pannes bizarres sans laisser d'indices quant à leurs causes). De plus, des utilisateurs mal intentionnés peuvent provoquer des pannes à cause de l'implantation bizarre de certains modules logiciels comme le programme de connexion (LSA) ou la pile TCP/IP.L'« écran bleu de la mort » peut être monnaie courante sous certains environnements de programmation et il est souvent difficile à contrer car les messages d'erreur qui l'accompagnent sont cryptiques ou inexistants. De plus, NT, utilisé sur du matériel Intel, est très sensible aux attaques de virus. Pour des systèmes d'exploitation sur matériel Intel qui doivent être amorcés à partir d'un disque dur, c'est-à-dire NT serveur, le secteur d'amorce principal du disque dur (MBR) peut être la cause de la mort du système d'exploitation. Linux, ainsi que plusieurs autres systèmes d'exploitation de type Unix qui fonctionnent sur du matériel Intel, peuvent charger un noyau compacté stocké sur disquette, ce qui évite ce problème. Cela signifie que théoriquement, un serveur NT peut tomber en panne suite à l'attaque d'un virus écrit il y a dix ans à l'intention des ordinateurs sous MS-DOS. Quiconque envisage de déployer une solution sous NT dans un environnement critique se doit d'y penser. J'ai personnellement rencontré des virus de MBR dans un environnement professionnel sous MS-Windows NT 4.0 (sans aucun client sous Windows 95 !), et ces virus ont des effets dévastateurs. De plus, la plupart des virus qui pourraient endommager un système d'exploitation de type MS-Windows n'ont aucun effet sur un système d'exploitation de type Unix puisqu'ils ont souvent besoin de l'environnement de MS-Windows pour frapper. Le directeur du département des systèmes d'information de l'imprimerie de l'université du Nebraska, Quinn P. Coldiron, nous rapporte une situation réelle où la fiabilité de NT est mise en cause : « Après le déplacement de Cats [ un système d'inventaire et qui aide à remplir les bons de commande ] sur NT, notre vie est devenue un cauchemar. Le système tombait en panne deux ou trois fois par jour sans que je puisse en deviner la cause. Je passais ma journée au téléphone avec Microsoft et avec l'éditeur de Cats, mais personne ne comprenait ce qui se passait. Microsoft m'a suggéré d'appliquer les mises à jour numéros 1 à 3 ainsi que quelques autres programmes de réparation, et cela s'est révéré utile, mais l'infâme ``écran bleu de la mort'' me narguait encore au moins deux fois par semaine. De nombreuses semaines plus tard, après avoir dépensé plus de 1500 USD en assistance téléphonique avec Microsoft, l'assistant au bout du fil m'a suggéré de trouver un meilleur paquetage logiciel que ``The Cat's Pajamas'' (le pyjama du chat). Ce n'est pas la réponse que je voulais entendre, puisque c'est ce paquetage qu'une proportion significative d'imprimeries de notre taille utilisent dans tout le pays, aussi fus-je forcé de rappeler en service le vieux serveur Netware le temps de trouver autre chose... Quatorze mois plus tard, nous utilisons un serveur sous Linux. » L'équivalent sous Unix de l'« écran bleu de la mort » s'appelle « kernel panic » (panique du noyau). Son existence ne fait aucun doute, puisque j'en ai entendu parler et que j'ai lu des articles à son propos, mais je n'ai pu l'observer dans ma carrière professionnelle. Même si je suis persuadé que les serveurs sous Unix tombent parfois en panne, de tels événements restent extrêmement rares. Si un serveur sous Unix tombe en panne, c'est pratiquement toujours dû à une panne matérielle. Tout problème dû aux logiciels, dans un environnement sous Unix, fait généralement entendre parler de lui pendant un certain temps, parfois sous la forme d'une dégradation des performances globales du système, ce qui laisse à l'administrateur tout le temps dont il a besoin pour isoler la cause du problème, le corriger, et arrêter puis relancer le processus (ce n'est que très rarement qu'on doit ré-amorcer la machine !) fautif. En général, on n'arrête un serveur sous Unix que dans les situations suivantes :
L'administration du systèmeL'argument selon lequel MS-Windows NT est plus facile à administrer grâce à son interface utilisateur graphique où tout se fait en cliquant (GUI) n'est pas fondé. L'avantage, s'il y en a aucun, qu'il y a à posséder un GUI plutôt qu'une une interface en ligne de commande (CLI, où on doit taper des commandes à partir d'un clavier) n'est absolument pas évident. La première hypothèse est que MS-Windows NT possède un avantage sur Unix à cause de son GUI. C'est faux. Les systèmes d'exploitation de type Unix disposent également de GUI (voyez donc cet exemple graphique).
« NT jouit depuis longtemps d'une interface utilisateur intuitive pour la
gestion des systèmes simples, bénéficiant beaucoup de la familiarité avec
l'apparence et avec la sensation que procurait MS-Windows, qui ont été repris
dans le GUI de NT.
Cependant, quand les utilisateurs commencent à déployer un grand nombre de
serveurs, quand ces serveurs sont dispersés géographiquement, certaines
lacunes de NT sont devenues plus apparentes, la plupart de ces lacunes
étant des conséquences directes du fait que NT a été conçu comme un système
mono-utilisateur.
La conception multi-utilisateurs d'Unix propose plusieurs niveaux d'accès
distant, y compris la possibilité de se connecter dans un terminal sous
Voyez aussi : NT ment : Mensonge numéro 9 - Zéro administration nécessaire. Les performancesLa puissance de calcul d'un ordinateur dépend bien plus de son électronique que de son système d'exploitation. Étant donné que la plupart des systèmes d'exploitation de type Unix commerciaux ne fonctionnent que sur des stations de travail ou des serveurs haut de gamme, il serait ridicule de comparer un IBM SP2, une Sun Enterprise 10000, ou une Sun Enterprise 450 à quoi que ce soit que Compaq ou Dell produisent. Historiquement, Unix était destiné à du matériel haut de gamme. Il serait injuste vis-à-vis de Microsoft de dire qu'Unix bat NT si ces tests sont effectués sur des matériels différents. D'un autre côté, Microsoft a réduit, et non pas augmenté, le nombre d'architectures matérielles prises en charge par NT. NT pour MIPS a été abandonné faute de consommateurs et la version pour PowerPC n'est que marginale. NT, désormais limité aux architectures x86 et Alpha, restera le « serveur du pauvre » comme on l'entend souvent dire dans le milieu de l'informatique d'entreprise. Le manque de fiabilité de NT n'a d'égal que son manque d'adaptation au changement d'échelle. La remarquable adaptation au changement d'échelle dont sont capables les systèmes d'exploitation de type Unix commerciaux sur leurs matériels respectifs est la raison pour laquelle de grandes compagnies, avec des besoins gourmands en informatique, ne pourraient pas passer à NT même si elles le souhaitaient. Mary Hubley, directrice de recherche au GartnerGroup, fait mention dans son article NT et Unix : une force irrésistible opposée à un objet immuable (janvier 1998) que la perception globalement positive qu'a le grand public des possibilités de NT n'est fondée que sur le strass et les paillettes de la publicité : « Nombreux sont ceux qui pensent que NT est plus facile à utiliser qu'il ne l'est vraiment, qu'il s'adapte plus facilement qu'il ne le fait vraiment, et qu'il est assez puissant pour faire ce qu'Unix sait faire. Mais la plupart de cette perception est à mettre au crédit de la puissance commerciale de Microsoft, et cela ne reflète pas la réalité. »S'il est de la plus haute importance de partager des fichiers avec des systèmes sous MS-Windows de la façon la plus performante qui soit, alors il faut choisir la configuration de serveur qui a battu le record du monde pour de tels services, une machine SGI sous le système IRIX : « Samba 2.0 s'est révélé le serveur pour MS-Windows le plus rapide du monde, selon la batterie de tests de en utilisant Ziff-Davis NetBench (R), en atteignant 193 megabits par seconde lors du service de fichiers sur un serveur sous Silicon Graphics (R) Origin 200 (R) server, comptant 60 clients sous MS-Windows. »Cette annonce met aussi en lumière un fait très important concernant l'interopérabilité avec les domaines sous MS-Windows NT : « Samba 2.0 propose la première implantation non effectuée par la société Microsoft des protocoles d'authentification pour les domaines sous MS-Windows NT, permettant à un serveur employant Samba 2.0 d'être intégré de façon transparente dans un domaine existant employant MS-Windows NT. » Pour obtenir plus d'informations à ce sujet, visitez l'un des nombreux sites web de Samba, qui se trouvent dans 20 pays différents. L'article d'Ann Harrison fournit un excellent témoignage de la part de la société Southwestern Bell sur le fait que Linux dépasse en performances NT, et de loin : « Randy Kessell, directeur des analyses techniques pour un centre d'opérations de la société Southwestern Bell, ...ajoute que sa compagnie envisage de remplacer leur serveur sous NT par un serveur sous Linux. ``Nos tests préliminaires montrent que la solution sous Linux est bien meilleure techniquement que la solution sous NT'', dit Kessel. ``C'est bien plus rapide.'' » La corporation européenne MikroGraf a publié les résultats de leur propre batterie de tests comparatifs Unix contre NT et explique pourquoi : « Plusieurs fois par mois, des clients dans l'imprimerie ou dans la presse nous demandent quelle plate-forme de serveur ils devraient adopter : Unix ou MS-Windows NT ? Il est possible que MS-Windows NT soit acceptable pour les opérations de tous les jours dans une entreprise de taille moyenne, mais il ne peut pas faire face aux charges que les éditeurs attendent en général de leurs serveurs. » Ce qui est intéressant dans la comparaison Unix contre NT de MikroGraf, c'est qu'on a utilisé le même matériel pour deux des quatre tests, un Digital Model 2100 : une fois avec Digital Unix en tant que système d'exploitation, une autre fois, avec MS-Windows NT. Pour être juste, il faudrait comparer les performances de NT serveur à celles de Linux ou de FreeBSD, puisque ces trois systèmes d'exploitation fonctionnent sur le même matériel, Intel, qui est le type de matériel le plus souvent utilisé avec NT. Malheureusement, il faudrait qu'une vraie analyse objective des performances se fonde sur des données chiffrées, et ces dernières font défaut, ou elles se concentrent sur un seul aspect, comme les performances pour le web : Caldera OpenLinux contre MS-Windows NT : test de performances pour le web. Le consensus parmi les professionnels de l'informatique est, cependant, que Linux et FreeBSD laissent NT sur place. Si on considère le fait que les noyaux de type Unix peuvent être compilés de façon personnalisée pour ne contenir que le logiciel requis par les tâches assurées, on comprend que Linux et FreeBSD peuvent fonctionner plus efficacement que NT. Intrinsèquement, tout système d'exploitation qui réclame moins de ressources battra en performances un système plus bouffi comme NT. Unix n'a pas besoin d'une interface utilisateur graphique pour fonctionner. NT, si. Chacun sait que les graphiques sont très gourmands en espace disque et mémoire. Il en va de même pour les fichiers son, omniprésents sous les systèmes d'exploitation de Microsoft. Les tests effectués sur des systèmes d'exploitation de type Unix, en utilisant le même matériel, ont plus de sens. Net Express, un revendeur de matériel fondé sur les puces de type x86, dont les systèmes sont « conçus pour les scientifiques, les ingénieurs et l'industrie des télécommunications », montre quelles performances on peut atteindre en utilisant le système d'exploitation adéquat :
|
Système | Score |
---|---|
Linux sur un Pentium à 133 MHz | 12.2 |
BSD sur un Pentium à 133 MHz | 9.8 |
Solaris 2.5 sur un Pentium à 133 MHz | 6.2 |
Solaris sur une Sun Sparc-II Ultra à 167 MHz | 13.7 |
Solaris 2.5 sur un Pentium Pro à 200 MHz d'Orion | 13.5 |
Vous trouverez peut-être un exemple du gain en performances que vous pouvez espérer du choix d'un système d'exploitation de type Unix, couplé au serveur web dont le code source est ouvert (c'est un logiciel libre) Apache, dans cet article de Sean Fulton qui est paru dans INTERNETWEEK le 5 mai 1997, Puissants serveurs --- nous testons cinq serveurs web haut de gamme pour héberger des applications intranet à haut débit. Les résultats du test furent catastrophiques pour NT : « Telenet System Solutions a été à l'origine du plus grand nombre de surprises pendant les tests, avec un système mono-processeur sous BSDi qui a tenu le choc face à --- et parfois a même dépassé --- un système bi-processeurs qui hébergeait Windows NT. » Tant que nous en sommes à parler des performances de serveurs pour le web, IBM a reconquis le titre de serveur pour le web le plus rapide avec l'introduction de son nouveau microprocesseur PowerPC RS64-II cadencé à 262 MHz : « Le nouveau processeur fera aussi du S70 de la société IBM l'un des serveurs pour le web les plus rapides du marché lorsqu'il est utilisé dans certaines configurations, selon un test de performances sélectionné par IBM. Dans une configuration à 12 voies, la S70 a fourni une performance de 9 081 opérations par seconde selon le standard SPECweb96, en faisant de cette machine le premier système à passer la barre des 9 000, selon IBM. » Pour des puissances de calcul telles que celles dont les entreprises ont besoin, faire une grappe de machines sous Linux peut produire des résultats impressionnants à un prix modeste. Dans un rapport récent de Michael Stutz, le projet Beowulf de la NASA montre un exemple du potentiel de tels systèmes d'exploitation dont le code source est ouvert de type Unix comme Linux dans le domaine des super-calculateurs : « Entrez chez Beowulf, un système qui utilise une architecture de calcul parallèle et des machines standard du commerce faisant fonctionner le système d'exploitation Linux, librement disponible. Une machine jour le rôle du serveur, et distribue des tâches de calcul à toutes les autres machines, qui sont les clients. » La sécuritéVoilà un sujet bien trop vaste et trop complexe pour qu'on puisse en parler dans un article comme celui-ci. La sécurité est toutefois un aspect très important. Les liens suivants sont d'excellents points de départ pour comparer les faiblesses des divers systèmes d'exploitation en matière de sécurité :
Quelques idées reçues incorrectesNT est un système d'exploitation-jouet Pour un système qui est parti d'un système d'exploitation-jouet, NT offre certaines fonctionnalités professionnelles. Même s'il s'adapte mal au changement d'échelle --- les performances chutent au-delà de 4 processeurs par serveur --- il a parcouru un bon bout de chemin. Je ne le recommanderais pas en tant que système d'exploitation principal dans un environnement d'entreprise, mais il devrait proposer des performances satisfaisantes pour des petites affaires comptant moins de 250 comptes d'utilisateurs référencés qui n'utilisent pas leurs ordinateurs pour de l'informatique « réelle », critique pour l'entreprise (à distinguer de la bureautique). Veuillez garder à l'esprit qu'un unique serveur sous NT ne suffira pas à gérer 250 utilisateurs. On recommande généralement l'utilisation d'un PDC (contrôleur primaire de domaine sous MS-Windows NT) et de deux BDC (contrôleurs de domaine de secours). Il n'est pas recommandé non plus de lancer d'autres applications serveur sur le PDC. Si vous devez utiliser un serveur de bases de données, du courrier électronique, du web, et d'autres services typiques, il est fort probable que trois serveurs sous NT ne suffisent pas. En passant tout sous MS-Windows NT, une société peut éliminer les problèmes dus à un environnement de réseau hétérogène. L'hypothèse sous-jacente, ici, est qu'un environnement de réseau hétérogène pose nécessairement des problèmes. J'ai travaillé dans une société où NT et Netware coexistaient en bonne intelligence. En fait, la raison de cette coexistence peu conflictuelle était que Netware surpassait NT dans les domaines de fichiers et d'impressions partagées. Sous Unix, on peut créer des partages de fichiers et d'impressions compatibles avec Microsoft sans que les utilisateurs puissent prendre conscience du fait que ces services émanent en fait d'un serveur sous Unix. Pour autant qu'ils sachent, le serveur est sous NT. Solaris, le système d'exploitation de type Unix proposé Sun, propose cette fonctionnalité. Linux peut utiliser un paquetage logiciel appelé Samba, fourni avec la plupart des distributions. Samba est disponible sur la plupart des systèmes d'exploitation de type Unix. On l'a également porté sur VMS, MVS, OS/2, Stratus-VOS, Amiga, Novell, et MPE/iX. Unix ? Ce système d'exploitation préhistorique, cryptique, fondé sur la ligne de commande ? Et non ! CDE (Common Desktop Environment, ou environnement de bureau commun) est un bureau de type GUI (dans lequel on utilise une souris pour cliquer partout, ou glisser-déposer des choses sur un « bureau » coloré ; c'est le fondement du succès de Microsoft). CDE est fourni avec la plupart des systèmes d'exploitation de type Unix commerciaux : Solaris de Sun, AIX HP-UX de Hewlett Packard, Digital Unix de DEC, pour n'en citer que quelques-uns. Pour environ 90 USD, vous pouvez acquérir CDE pour Linux, si d'aventure les quatre systèmes de type GUI qui viennent avec Linux (OpenLook, le GUI que Solaris utilisait jadis ; FVWM, un GUI dont le code source est ouvert (c'est un logiciel libre) qui ressemble beaucoup au GUI de MS-Windows 3.1 ; ou FVWM-95, un autre GUI dont le code source est ouvert qui singe celui de MS-Windows 95 (en ne s'intéressant qu'à une fenêtre, il est impossible de reconnaître lequel est quoi). TWM, le prédécesseur des divers gestionaires de fenêtres, est lui aussi fourni avec Linux) n'ont pas l'heur de vous seoir. Si vous n'avez jamais eu l'occasion de vous asseoir devant un ordinateur sous Unix, voici quelques copies d'écran de ces gestionnaires de fenêtres : Enlightenment, CDE , TED (le CDE de TriTeal pour Linux), KDE, FVWM 1.24 , FVWM 2.x , FVWM-95 , olvwm (gestionnaire de fenêtres virtuel d'OpenLook). Ce ne sont là que quelques-unes des interfaces graphiques disponibles pour les utilisateurs d'Unix. Le guide aux gestionnaires de fenêtres pour le système X Window de Matt Chapman est une excellente ressource pour mieux connaître ce sujet. Vous trouverez sur son site bien plus de copies d'écran que je ne puis en lister ici. Gardez à l'esprit que la plupart de ces gestionnaires de fenêtres sont hautement configurables ; il ne faut pas être surpris de trouver des copies d'écran du même gestionnaire de fenêtre qui paraissent complètement différentes. Comme Matt le dit sur sa page, « il faut bien y faire face, les gens sont différents, et ceux qui utilisent des ordinateurs le font de manières différentes pour des tâches différentes. Pourquoi diable certains pensent-ils qu'il faudrait que nous utilisions (subissions ?) tous la même interface ? » De manière ironique, c'est l'interface utilisateur graphique de Microsoft qui manque de possibilités de personnalisation. Au temps pour la remarque qu'Unix est dépassé. C'est toujours lui le système chouchouté par la science, l'ingénierie, la recherche, et l'enseignement supérieur. La plupart des ingénieurs choisiraient Unix en lieu et place de NT sans l'ombre d'une hésitation. Ils connaissent trop ses possibilités de personnalisation et ils savent bien qu'il est facile d'y faire des réglages fins pour l'optimisation de tâches de calcul spécialisées. Les commentaires des lecteurs du journal isd confirment cette attitude : « Comme nous le pensions, la plupart des concepteurs de logiciels sont inflexibles : ils veulent que leurs outils EDA fonctionnent sous Unix. De plus, ils disent que Linux est en tous points techniquement excellent, et que ce n'est pas le cas de NT, tout simplement. Sachant trop bien qu'hélas l'excellence technique ne garantit pas les parts de marché, de nombreux lecteurs disent qu'il faudrait que ce soit le cas cette fois-ci. De toutes façons, tout le monde passe à NT. Autant remplacer progressivement nos serveurs sous Unix par des serveurs sous NT, c'est l'avenir. Si vous discutez avec les directeurs de départements d'informatique de grandes compagnies qui exploitaient Unix et Netware il y a deux ans, et qui ont fait le choix de remplacer leurs serveurs sous Novell par des serveurs sous NT, vous trouverez qu'aucun d'entre eux ne pourrait se passer de ses serveurs sous Unix. Il semble que les calculs lourds soient encore et toujours mieux accomplis par des serveurs sous Unix. Jusqu'à ce point, dans ma carrière, chaque serveur pour Oracle que j'ai eu l'occasion de voir faisait confiance à des serveurs sous Unix. Un professionnel de l'informatique, cependant, m'a envoyé un courrier électronique disant « Je fais de l'assistance pour plusieurs installations d'ORACLE sous NT. Je rencontre des problèmes de performances et de fonctionnalités que je n'ai jamais vus auparavant sous Unix (Pyramid). » Le point de vue d'autres professionnels de l'informatiqueRobert Schindler, ingénieur aéronautique de Floride, a passé ces dix dernières années à travailler en tant que consultant indépendant pour diverses sociétés parmi les cent plus fortunées des États-Unis d'Amérique dans le domaine de l'étude de structures, et il nous écrit : « Il en coulera de l'eau sous les ponts avant que vous m'entendiez dire du bien de NT ou de tout autre produit de Microsoft. Je pense que Gates et son empire ont fait plus de nivellement par le bas dans notre société que quoi que ce soit d'autre que j'ai eu l'occasion de rencontrer dans ma vie. Si mes créations avaient la même qualité que les leurs, il nous tomberait des avions sur la tête toutes les heures. » Un professionnel qui souhaite garder l'anonymat de peur de perdre son travail nous écrit : « De jour, je travaille dans une grande firme. Dans sa branche, c'est l'une des plus importantes du monde. Nous avons décidé d'installer le paquetage de Cabletron ``Network Monitoring and Management'' (gestion et surveillance de réseau). Ce logiciel est disponible sous NT comme sous Unix. Ceux qui devraient l'utiliser leur ont donné un chèque en blanc pour que le système soit installé sous NT, car ils étaient plus habitués à NT qu'à Unix. Un an et deux cent cinquante mille USD plus tard, ils se sont enfin décidé à abandonner NT en faveur de Solaris. Pourquoi ? NT est tout simplement incapable de s'adapter au changement d'échelle. » Après avoir lu cet article, Tim Newsham écrit : « Je développe des logiciels sous NT et sous Unix. Je méprise NT. C'est une bête immonde, aux performances exécrables, et beaucoup trop instable. Certains bouts de NT sont si cassés que la plupart du temps de portage de logiciels sous ce système est passée à contourner les bogues de Microsoft. Cela m'ennuie que tant de gens migrent d'Unix vers NT. Tout ce que je peux imaginer, c'est qu'au final, on verra se mettre en place une coalition anti-NT quand tous les responsables auront réalisé tout le mal que NT a fait à leur organisation. » Joseph Day, qui est consultant à Chicago, répond comme suit à Jessie Berst : « Je développe énormément de logiciels sous NT et sous 95. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi ces plate-forme sont encensées par un si grand nombre. ... L'assistance que vous pouvez obtenir de la part de la communauté Linux grâce à l'Usenet (nouvelles électroniques) est de loin supérieure à tout ce que vous rencontrerez jamais avec les produits Microsoft... NT a bien du chemin à parcourir avant d'atteindre le niveau de stabilité dont Linux peut dès à présent se targuer. » Torsten Holvak, qui est administrateur système dans la ville de Laramie, au Wyoming, répond à Jessie Berst : « Jesse : je suis convaincu que Microsoft, tel IBM dans les années 60, adorerait qu'on croie que faire un autre choix que celui de leurs produits serait mauvais pour notre carrière. Mais ce n'est tout simplement pas le cas ! Je virerais un employé qui mettrait du courrier électronique ou des applications de serveur web critiques pour l'entreprise sur une machine sous NT plutôt que sur une machine sous Unix. Nous utilisons FreeBSD partout, et rien n'est plus stable. Non contents d'être plus rapides, plus puissants, et plus stables que NT, les Unix libres bénéficient également d'une meilleure assistance. Essayez seulement d'obtenir une réponse de la part d'un technicien Microsoft sans y laisser une fortune et / ou sans devoir patienter au bout du fil. Et vous pouvez vous estimer heureux s'il arrive vraiment à résoudre votre problème. Je n'arrive pas à croire qu'une telle histoire soit parue chez vous en première page. C'est embarrassant. Je n'aurais vraiment pas pensé que vous feriez de la publicité pour Microsoft. Relisez la définition de FUD. » Quinn P. Coldiron, directeur du département des systèmes d'information de l'imprimerie de l'université du Nebraska, nous raconte son expérience avec Novell, MS-Windows NT, et Linux : « Après les tâches du matin, nous avons pour habitude de procéder à une sauvegarde de sécurité complète de Cats [ un système d'inventaire qui aide à remplir les bons de commande ] avant de clore la journée comptable, ce qui exigeait habituellement deux heures sur le serveur de Netware. La linuxette a réglé le problème de la sauvegarde en réduisant le temps nécessaire à 45 minutes, nous permettant de fermer un peu plus d'une heure plus tard. Cette accélération s'est accompagnée d'une diminution du matériel puisque le serveur sous Linux ne contente de 32 Mo de mémoire vive et de disques durs de type IDE, alors que le serveur sous Netware disposait de 64 Mo de mémoire vive et de disques durs de type SCSI. On a aussi remarqué une accélération des autres traitements. C'est presque quotidiennement qu'on me fait des remarques sur le fait que le serveur semble plus rapide et plus fiable. » Le 29 septembre 1997, Nick Johnson écrivait dans un forum de Byte : « En tant qu'administrateur, je trouve difficile de prendre un système d'exploitation au sérieux quand il a besoin de 128 Mo de mémoire vive, de deux processeurs cadencés à 200 MHz et de 8 Go d'espace disque pour se contenter d'utiliser un petit server de web en intranet, surtout quand ce système d'exploitation tombe en panne et se ré-amorce à cause d'un simple paquet TCP standard. On ne peut tout simplement pas parler de NT dès lors qu'il est question de fiabilité et de vitesse. On peut faire cette même chose sur un 386 avec 16 Mo de mémoire vive sous FreeBSD, sans acquitter la lourde taxe Microsoft. » Mike Hucka, administrateur sous Unix et programmeur dans le Michigan, écrit : « Ce que je trouve difficile à comprendre, c'est pourquoi les gens paient-ils autant pour des solutions sous NT alors qu'on croule sous les preuves que les solutions sous Unix sont plus mûres, plus stables, moins chères, et ont des performances bien meilleures ? Pourquoi ? Qu'est-ce qui ne va pas dans leurs têtes ? Commentaires de la part de lecteurs de cet articleC'est une nouvelle section externe présentant une partie des meilleurs commentaires que j'ai reçus en réponse à cet article. Les serveurs pour le webAu coeur de l'Internet, se trouve le web. C'est le visage que le grand public perçoit. Si votre site est lent, s'il subit sans cesse des problèmes techniques, ou s'il est inaccessible, cela vous desservira à coup sûr. Puisque la plupart des grandes compagnies utilisent Unix, il est normal qu'elles utilisent des logiciels de serveur pour le web comme Apache ou Netscape-Enterprise. Apache fut conçu en pensant « Unix ». Il est libre, et c'est lui qui de nos jours est le plus répandu sur l'Internet. Environ la moitié des serveurs pour le web sur l'Internet fonctionnent sous Apache (voyez le sondage de Netcraft). Le serveur pour le web de Microsoft, MS-IIS, n'arrive même pas à un quart de tous les serveurs pour le web connectés sur l'Internet. Apache est maintenant utilisé par la société Javasoft, le FBI, le journal Financial Times, IMDB, la base de données du cinéma, le consortium W3, la famille royale d'Angleterre, les services des bibliothèques de l'université d'Oxford, le M.I.T., l'université d'Harvard, et l'université du Texas sise à Austin. Netcraft signale également que « la compagnie d'hébergement virtuel Rapidsite pointe désormais à la cinquième place des serveurs dans ce sondage. Le système qui les héberge, et qui utilise une version personnalisée d'Apache, couvre 44 280 noms de domaines et 39 905 adresses IP distinctes. C'est une prouesse, et c'est probablement le plus grand système d'hébergement du monde. » Vous vous rappellerez peut-être que dans la section de cet article discutant des performances, le mariage Unix-Apache jette l'opprobre sur NT-IIS. Non content d'être rapide, Apache est libre. La place de choix qu'occupe le serveur Apache sur l'Internet a également été reconnue par la société IBM qui un signé un partenariat avec Apache : IBM s'allie avec Apache Netscape-Enterprise est un excellent choix en tant que serveur pour le web plus robuste que ce dont une compagnie aura besoin. Même si ce n'est pas comme Apache un logiciel dont le code source est ouvert, il comblera les plus exigeants. Netscape-Enterprise est utilisé par des compagnies comme BMW, Dilbert, Silicon Graphics, Shell, Sun Microsystems, Sybase, Ferrari et le Vatican. MS-IIS est l'une des rares choses qui sont fournies avec MS-Windows NT. Il ne possède aucune qualité unique ou particulière qui le distingue des autres logiciels de serveur web. Il n'excelle ni en vitesse, ni en popularité, ni par le nombre de requêtes concurrentes qu'il peut traiter. Il est présentement utilisé par Compaq, Nasdaq, la ligue nationale de football américain, Exxon, et Tesco. Pour renforcer ma thèse selon laquelle MS-IIS ne fait pas le poids, j'ai constaté, en testant les liens mentionnés ci-dessus, que Tesco était incapable de répondre à aucune de mes requêtes entre 00:02:53 et 00:53:07 heure du méridien de Greenwich le lundi 22 juin 1998. Leur serveur pour le web me répondait laconiquement HTTP/1.1 Server Too Busy (serveur trop chargé) malgré mes tentatives répétées depuis mon propre domaine ou depuis d'autres domaines où je m'étais connecté. Le serveur pour le web a été incapable de me proposer leur page de présentation. J'ai abandonné après avoir vu le même message d'erreur pendant 50 minutes dans divers clients et sous divers domaines. Je n'ai jamais vu un tel message émis que par des serveurs pour le web MS-IIS. Tesco emploie MS-IIS, version 4.0. Une connexion manuelle sur le port 80 de leur serveur pour le web m'a révélé un autre aspect bien peu professionnel de leur site. Négligeant le fait que des serveurs NTP étaient largement disponibles dans le monde entier, l'horloge de leur système était décalée de 8 minutes et 51 secondes. Pour les utilisateurs de MS-Windows 95 et de NT, un des sites web les plus populaires pour télécharger du graticiel et du partagiciel est www.windows95.com. Ce site est si populaire qu'il a besoin d'un système d'exploitation robuste et d'un logiciel de serveur web performant. Étant donné que tous les logiciels proposés sur ce site sont exclusivement pour MS-Windows 95 ou MS-Windows NT, et qu'en général ce site semble très favorable à Microsoft, on penserait qu'un choix logique pour leur solution sur l'Internet soit un ensemble de serveurs sous NT employant MS-IIS. Eh bien, voici une citation d'une de leurs propres pages : Quel matériel et quels logiciels Windows95.com utilise-t-il ?Remarque : Cette citation date de février 1998. Ils changèrent courant mars 1998 leur nom de domaine « Windows95.com » en « WinFiles.com », bien que le nom de domaine « Windows95.com » leur appartienne toujours.« Nous utilisons des ordinateurs dotés de processeurs Pentium Pro sous le système d'exploitation BSDI Unix, avec le logiciel serveur web Apache. » Nos serveurs sont reliés à l'Internet par des connexions de type T3 . Pour vérifier ce qu'un site sur l'Internet utilise à un moment précis, essayez le lien suivant : ConclusionIroniquement, il apparaît à la lecture des observations des administrateurs système expérimentés qu'Unix devrait être le système d'exploitation de choix, aussi bien pour les installations qui doivent se faire avec un budget serré que pour les énormes compagnies qui exigent des serveurs multi-processeurs super puissants et un système d'exploitation qui s'adapte au changement d'échelle. Elizabeth Corcoran, journaliste au Washington Post, nous propose un exemple réel : « Les systèmes d'information de Cincinnati Bell, par exemple, utilisent des stations de travail et des serveurs de type Sun pour leurs factures depuis plusieurs années. Ils viennent de faire l'acquisition de plusieurs serveurs haut-de-gamme de Sun pour faire face à la demande d'un million de factures par jour. Le choix, déclare James Holtman, vice-président de CBIS, portait entre des serveurs Sun ou des centres de calcul IBM. La technologie Microsoft ``n'est pas encore tout à fait au point. Il leur faut encore grandir pour répondre à la demande de systèmes d'une telle taille'', dit-il. »Pour une entreprise petite ou de taille moyenne, qui a peu d'applications critiques à lancer, qui souhaite engager des administrateurs supplémentaires pour Microsoft Exchange et pour l'information sur l'Internet, et qui dispose d'un budget substantiel pour les schémas de licence de Microsoft « par serveur » ou « par utilisateur », alors NT est une possibilité de système d'exploitation. Le Groupe Aberdeen a publié une excellente étude de cas sur la migration vers MS-Windows NT. NT est également un excellent choix pour les décideurs qui ont besoin de dépenser la totalité de leur enveloppe annuelle pour le matériel et le logiciel. C'est peut-être la raison pour laquelle il ne réclame pas d'accord d'achat préalable aux agences fédérales : « NT est devenu le système d'exploitation « non officiel » standard du gouvernement fédéral. Les employés fédéraux qui ont pour responsabilités d'acheter du matériel et du logiciel ont besoin d'un accord écrit préalable de leurs supérieurs avant d'acheter un système d'exploitation de type Unix ou un matériel incompatible avec MS-Windows NT. Pour du matériel fondé sur Intel ou pour MS-Windows NT, aucun accord préalable n'est requis. » (nous rapporte un vendeur de solutions sous Sun qui désire garder l'anonymat). Pour les petites boutiques ou les utilisateurs au budget serré, ou même pour les entreprises de taille moyenne voire grande qui ont la chance d'échapper à ce schéma de pensée antique selon lequel la performance est fidèlement évaluée par le dernier nombre figurant sur la facture, Linux ou FreeBSD peuvent facilement excéder les performances et les fonctionnalités d'une solution sous NT, le feront sur du matériel fondé sur Intel et bon marché, et le feront pour zéro USD, ce qui est un prix que même Bill Gates aura de la difficulté à battre. Pourquoi investir dans un système qui requiert un entraînement onéreux qu'il faudra reprendre à chaque nouvelle version de NT ? Les administrateurs sous Unix/Linux sont nombreux et souvent plus techniquement compétents que leurs homologues sous NT (la plupart des administrateurs sous Unix sont capables de programmer et d'écrire des scripts, et ces qualités sont rares parmi la nouvelle génération d'« administrateurs NT »). Pourquoi dépenser environ 5 000 USD pour Microsoft Exchange (ce prix ne prend en compte que 50 adresses de clients), qui dans certaines compagnies, semble n'être capable de gérer le courrier électronique que de quelques centaines d'employés alors qu'on peut utiliser le logiciel de serveur de courrier électronique « Sendmail » fourni avec Linux, une application essayée et éprouvée, capable de répondre aux besoins en courrier électronique de plusieurs milliers d'employés ? Quand on en vient à s'intéresser aux fonctionnalités globales et aux performances des deux systèmes d'exploitation, il semble qu'Unix gagne avec plusieurs longueurs d'avance et haut la main. Il propose toute une variété de vendeurs (pas de menace de monopole), il s'adapte au changement d'échelle, il utilise plus efficacement les ressources du système, il permet d'administrer de façon distante, de calculer de façon distante, il est capable de gérer le plusieurs comptes simultanément, il propose une grande palette de ressources logicielles (professionnelles), il propose des standards indépendants du vendeur (POSIX), il permet le contrôle de l'utilisation du disque faite par les utilisateurs (pas comme NT), et on ne peut pas le faire tomber en panne à l'aide de virus écrits il y a dix ans pour des ordinateurs sous DOS. Mais le fait le plus important à retenir de cet article, quand vous essaierez de choisir entre MS-Windows NT et l'un des nombreux systèmes d'exploitation de type Unix, est ceci : « Un système d'exploitation de type Unix vous proposera des choix : tout type de matériel, une interface de type CLI ou de type GUI, un Unix commercial ou un Unix libre (grâce à GNU), toute une variété de vendeurs. Il est dynamique, c'est-à-dire que vous pouvez construire un noyau personnalisé pour remplir vos besoins spécifiques en un clin d'oeil. Même si Microsoft n'est pas le seul vendeur de logiciels « orienté-restrictions » qui fait la promotion de ses propres solutions fermées et propriétaires, on pourrait s'attendre à ce que des organisations faisant la promotion de systèmes et de solutions ouverts gagnent du terrain. Netscape est un vendeur qui fait la promotion de la diversité et met en garde contre la politique de Microsoft, favorisant les restrictions et limitant les choix : « [ Notre ] stratégie jure de façon criarde avec celle de vendeurs comme Microsoft, dont le modèle en affaires repose sur des consommateurs qui mettent sans cesse à jour pour avoir la version la plus récente du système d'exploitation. Pensez que le modèle de composants de Microsoft, ActiveX, ainsi que les composants sous-jacents, ont été conçus pour ne fonctionner que sur des versions 32 bits de MS-Windows. De nombreuses bibliothèques graphiques (API) de Microsoft ne fonctionnent que sur des versions 32 bits de MS-Windows. Par exemple, une application qui utilise ADSI (API de Microsoft pour accéder au service d'annuaire LDAP) ne fonctionnera pas sur les clients Win16 existants, et encore moins sur des systèmes de type Macintosh ou Unix. L'API pour LDAP de Netscape est disponible sur 17 plate-formes en langage C et sur bien plus encore en Java. De plus, les futurs services de plate-formes Microsoft comme le calcul de transactions ``Viper'' et la messagerie ``Falcon'' ne seront utilisables que sous NT version 5.0 --- une base de données de type Oracle fonctionnant sous Unix, par exemple, ne fonctionnera pas. La différence est claire : avec Microsoft, les développeurs écrivent pour la plate-forme MS-Windows, avec Netscape, ils écrivent pour la plate-forme Internet. » Il semblerait que la question du système d'exploitation, à ce point de mon discours, et après toutes les remarques que j'ai pu faire, soit évidente et purement scolaire. Pourtant, tous les jours, un administrateur système ou réseau fort compétent, quelque part, reçoit l'ordre de son supérieur de passer sous NT car la société migre sous ce système. Cet administrateur en reste bouche bée, car il sait déjà tout ce que j'ai pu écrire dans cet article. C'est votre direction qui devrait lire ceci. Trop souvent, la direction fait tanguer le bateau et rompt l'harmonie d'implantations stables, économiques, et techniquement supérieures quand ils découvrent subitement qu'un système d'exploitation qui n'a pas reçu leur accord est utilisé depuis un petit bout de temps : « Les décideurs en matière d'informatique, un beau jour, remarquent cette machine qui traîne dans le coin de la pièce. On leur dit que c'est le serveur web de tout le département, et qu'au passage, il emploie Linux. Une réaction normale est de le faire migrer sous NT dans l'heure, mais souvent on revient sous Linux peu après, car les performances ont chuté. »Ce type d'incident très précis est arrivé aux systèmes Cisco Inc. mais malgré l'ordre des directeurs de migrer sous NT, ils emploient encore sous Linux (lisez les détails). Il est évident qu'un des techniciens a refusé d'obéir à cet ordre. Pourquoi quelqu'un prendrait-il le risque de perdre son travail pour une question pareille ? Je vous laisse le soin de répondre à cette question. Si vous êtes un décideur, essayez d'utiliser toute cette information à bon escient pour améliorer l'environnement informatique dans votre section. Discutez avec vos techniciens et demandez-leur ce qui fonctionne. Prenez la bonne décision. Ne vous laissez pas piéger par des VRP qui utilisent des mots compliqués sans pouvoir les expliquer, et qui sont encore moins capables d'expliquer en quoi ils sont pertinents pour les buts en matière informatique de votre société. Recherchez des sociétés qui ont implanté à la fois des serveurs Microsoft et Unix pour le type de solution que vous avez en tête. Tâchez d'avoir des réunions objectives avec les techniciens, des rapports de première main sur la faisabilité, la difficulté d'implantation, et les coûts de mise en oeuvre et de maintenance associés à la solution que vous proposez. Linux et NT serveur version 4.0 en un coup d'oeilÉtant donné qu'on choisit souvent NT pour le faible coût du matériel sur lequel il fonctionne, c'est Linux que je vais utiliser dans cette comparaison, car il fleurit sur du matériel Intel. Remarque : Je ne liste ici que les logiciels et les fonctionnalités qui sont vraiment fournis avec chacun des deux systèmes d'exploitation. Perl 5.0, par exemple, est disponible sur toutes les plate-formes, mais Microsoft ne le propose pas avec ses systèmes d'exploitation. Dans le même ordre d'idées, la plupart des distributions de Linux ne proposent que quatre GUI (gestionnaires de fenêtres) parmi lesquels il faut choisir, alors que vous aurez remarqué, dans une section antérieure de cet article, que ce n'est là qu'un petit nombre de ce qui est disponible pour Linux, ou d'ailleurs, pour tout système d'exploitation de type Unix. |
Composant | Linux | MS-Windows NT serveur 4.0 |
Système d'exploitation | Gratuit, ou autour de 49.95 USD pour une distribution sur CD-ROM | 809 USD pour la version bridée à cinq
utilisateurs 1129 USD pour la version bridée à dix utilisateurs 3999 USD pour la version d'entreprise bridée à 25 utilisateurs |
Assistance technique gratuite en ligne | Oui, Linux en ligne ou Redhat | Non |
Code source du noyau | Oui | Non |
Serveur pour le web | Serveur pour le web Apache | MS-IIS |
Serveur FTP | Oui | Oui |
Serveur Telnet | Oui | Non |
Serveur SMTP/POP3 | Oui | Non |
Serveur de noms (DNS) | Oui | Oui, bien que certains rapports indiquent que c'est une implantation cassée aux fonctionnalités limitées. |
Support pour le réseau | TCP/IP, IPv6, NFS, SMB, IPX/SPX, serveur NCP (serveur NetWare), AppleTalk, et bien d'autres protocoles encore | TCP/IP, SMB, IPX/SPX, AppleTalk, et bien d'autres protocoles encore |
serveur X Window (pour lancer des applications de type GUI à distance) |
Oui | Non |
Outils d'administration à distance | Oui, tous les outils | Le logiciel Web Administrator 2.0 (une addition récente)
propose un panel d'outils large, mais toujours incomplet. |
Serveur de nouvelles électroniques | Oui | Non |
Compilateurs pour les langages C et C++ | Oui | Non |
Perl 5.0 | Oui | Non |
Contrôle de révision | Oui, RCS | Non |
Nombre de systèmes de fichiers compris | 32 | 3 |
Possibilité de quota sur le disque | Oui | Non |
Nombre de GUI (gestionnaires de fenêtre) parmi lesquels choisir | 4 | 1 |
Qu'est-ce que les sociétés les plus importantes utilisent ?
Amazon.com
Boeing Lisez ce que Linus Torvalds déclare à propos de Boeing ! Serveur pour le web : Netscape-Enterprise 2.01
Les cowboys de Dallas MTA : serveur de messagerie de Netscape version 3.01 Web : Netscape-Enterprise 3.0
Dow Corning --- Mark Smith, directeur des systèmes de la technologie de l'information, Dow Corning
Hotmail,
La société Microsoft
Le service des
postes des États-Unis d'Amérique
--- John Taves, Linux lit votre courrier, 8 avril 1998
Yahoo!
--- David Filo, co-fondateur de Yahoo! (les nouvelles de FreeBSD, numéro 1) Cette liste des entreprises utilisant Linux dans leurs opérations quotidiennes cherche à informer le public sur le fait que Linux est une alternative viable aux systèmes d'exploitation de type Unix commerciaux. Des sociétés comme les systèmes Cisco Inc., les réseaux mondiaux de Sony, Mercedes-Benz , et la compagnie de service des taxis jaunes sont mentionnées. Chaque entrée de la liste est accompagnée d'une description des conditions dans lesquelles Linux est utilisé. InfoWorld a récemment écrit sur la possibilité que les systèmes Cisco Inc. passent de Linux à MS-Windows NT : « Puisqu'on en est à parler de changement de plate-formes, il se peut que les systèmes Cisco changent leur réseau interne de serveurs d'imprimantes. Apparemment, l'infrastructure de la compagnie est à présent fondée sur Linux et fonctionne très bien, mais cela n'a pas empêché les chefs de mettre la pagaille là-dedans. On m'a dit qu'en accord avec les relations de plus en plus intimes que Cisco entretient avec Microsoft, les directeurs de Cisco ont émis l'ordre d'abandonner système actuel en faveur d'une configuration fondée sur MS-Windows NT. La rumeur prétend aussi, cependant, que les forces d'inertie ont eu le dernier mot, et que leur système d'impression fonctionne encore --- vous l'aviez deviné --- sous Linux. » Linus Torvalds, le fondateur de Linux, mentionne dans une entrevue accordée à InfoWorld qu'on voit souvent Linux sur la « liste non approuvée officiellement » de certaines sociétés : « Rares sont ceux qui acceptent de sortir de leur cabinet en déclarant officiellement utiliser Linux. La NASA supporte Linux de manière très ouverte, et les universités font de même. Je sais qu'on utilise Linux dans des endroits comme Boeing, mais je ne peux appuyer ces dires par une référence sur un site web qui les confirme. » Voir aussi les serveurs pour le web de 101 sociétés ou organisations d'importance. Pour aller plus loin...
RemerciementsJe voudrais souhaiter la bienvenue à trois nouveaux éditeurs qui offrent leurs services à l'organisation « Unix contre NT » : Bengt Kleberg, Gregory J. Pryzby, et Robert G. Werner. J'adresse des remerciements tout particuliers à Martin Vermeer, qui tant par ses conseils sur la forme, sur l'argumentation exposée par moi ici, que par ses nombreuses références de grande valeur (et parfois explosives), se révéla, et continue, un contributeur inestimable au développement dans le bon sens de ce projet dynamique. J'apprécie profondément les traducteurs qui ont eu la générosité de donner un peu de leur temps à cette cause valable :
Je voudrais aussi remercier les nombreux lecteurs qui m'ont signalé des liens vers des articles de nouvelles importants sur ce sujet, par exemple, Lance Bayless, Klaus A. Brunner, Radovan Bukoci, Peter Chen, Martin Espinoza, Ariel Faigon, Paul Fischer, P. Gopalakrishnan, Colin Kabaara, Raj Mathur, Howard McKinney, Adrian Mikeliunas, Mike Miller, Jim Mohr, Gene Mosher, Philip Obbard, John Oram, Conrad Sanderson, Markus Senoner, Steve Sinnott, Mike Stephens, Ryan Sumner, Reinier de Vos, Raj Warty, Ken Webster, et d'innombrables autres. Tout également appréciée fut la critique constructive de la part de Keith H.J. Bevins, Joris Braakman, Phillip Chu, Baruch Cochavy, Nicholas Donovan, Julian Elischer, Steve Fuller, Alex Gogan, Jake Hamby, Peter Jeremy, Adam Johnson, Geoffrey King, Hannu Krosing, Greg Lehey, Kimberly McBride, Richard Smith, et David Waine, pour n'en nommer que quelques-uns. Non moins importante fut l'assistance fournie par Leif Erlingsson et Damon Conway vers la fin mars quand j'ai dû améliorer ma connexion et que j'ai eu besoin de leur services de miroitage, et tous deux continuent à miroiter ce site. Les derniers, et non les moindres, de mes remerciements, sont adressés à Ryan Sumner pour son soutien moral de ce projet qui n'a jamais failli. |