Le site original de ce document est http://www.nullpart.net/~hugues/Linux/iBook/.
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Ce journal a pour vocation de retracer ma prise en main de ma première machine au goût de Pomme, du point de vue d'une personne qui ne jure pratiquement que par le Logiciel Libre.
Je me suis jeté à l'eau car j'avais depuis longtemps envie d'une machine portable, sans en avoir réellement le besoin. En effet, mon PC étant en permanence disponible depuis internet, j'avais accès à ma Debian depuis à peu près n'importe où dans le monde, pour peu que je dispose d'une connexion internet. Cet achat a donc surtout été motivé par deux collègues, adeptes de la secte de Steve Jobs, et par mon compte bancaire qui me permettait ce genre de folies.
Je ne vous cache pas ma surprise lorsque j'appris, la semaine suivante, que Linus Torvalds lui-même travaillait sur un PowerMac bi-processeur (mais bien évidemment, il n'y avait que Linux dessus). Au moins, j'avais passé ma commande juste avant, donc ce fait n'a absolument pas influencé mon choix.
A priori, je ne savais pas trop ce que j'allais faire de mon iBook : dans un premier temps déjà, découvrir MacOSX et vérifier s'il est aussi bien que ses adeptes aiment à le dire. Ensuite, éventuellement, le virer, ou le garder en dual-boot avec une Debian, histoire de retrouver mes habitudes linuxiennes d'une part, et d'autre part parce que Debian est quasiment indépendante du matériel. Mon aventure aurait donc permis, je l'espère, d'ouvrir les yeux à mon entourage (en faisant des jaloux avec une superbe machine tournant sur un superbe OS, choses qui vont si bien ensemble).
Ma décision ferme d'installer Linux a nécessité que je réinstalle Mac OS X, afin de grapiller un peu d'espace disque. Cela a été pour moi l'occasion de découvrir ce dernier un peu plus en profondeur.
AVANT TOUT : SAUVEGARDEZ VOS DONNÉES !! Notamment /Users ! Je ne suis absolument pas responsable des erreurs que vous pourriez effectuer.
A priori, il n'y a rien de particulier à noter, la seule difficulté résidant simplement dans le choix du partitionnement. Lors d'une première installation, j'eus la bêtise de formater ma future partition d'échange Mac OS X / Linux en choisissant le système de fichiers Unix (UFS). Il s'est avéré que la partition en question donnait des performances lamentables sous Mac OS X et qu'il était totalement impossible de la monter sous Linux.
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Il se trouve que le format UFS à la sauce Apple n'a rien à voir avec celui d'origine sur FreeBSD (UFS est le système de fichiers par défaut sur FreeBSD), et qu'il est donc totalement incompatible avec le module UFS de Linux (qui, semblerait-il, serait plutôt à la sauce FreeBSD). |
Autre chose, il se trouve que le système de fichiers Apple et le système de fichiers Apple journalisé sont un seul et même système de fichiers, HFS+. Exactement comme pour Ext2fs et Ext3fs, la distinction en moins (Ext3fs n'est rien de moins que du Ext2fs journalisé. Mais au moins on "voit" la différence entre Ext2fs et Ext3fs). Cela prête donc facilement à confusion : beaucoup assimilaient le système de fichiers Apple non journalisé à du HFS, ce qui n'est pas le cas. Ce dernier est probablement le système utilisé sur les versions de Mac OS antérieures à Mac OS X mais c'est un détail de peu d'importance pour moi. Autre note importante : les versions de Linux actuelles (2.6.10 et supérieures) gèrent parfaitement bien le système HFS+, et ce aussi bien en lecture qu'en écriture. Il est donc à privilégier pour créer une partition d'échange entre ces deux OS. Certains préfèreraient de la FAT, mais ce choix est à bannir du fait des manques flagrants de ce système de fichiers totalement obsolète : pas de journalisation, pas de gestion des droits utilisateur, et probablement très peu de tolérance aux pannes.
Il est intéressant de noter que tous les logiciels préinstallés lors du déballage de l'iBook sont présents sur les CD fournis, en sus de tout le nécessaire de développement (XCode tools, etc..). C'est vraiment un point très fort pour un système propriétaire (comparez cela au coût et à la qualité d'un environnement de développement sur le système propriétaire le plus répandu dans le monde).
Par ailleurs, une réinstallation avec seulement les logiciels qui m'intéressent me prend quelque 3Go de disque, contrairement aux 15Go de disque occupés dès que j'avais déballé mon iBook. Le gain est flagrant, d'autant plus que mon disque n'est plus encombré par des logiciels que je n'aurais jamais remarqués, et donc jamais utilisés.
Au départ, j'étais naturellement parti pour installer une Debian. J'ai d'ailleurs téléchargé et gravé l'iso d'une Debian netinstall pour PowerPC. Cependant, je suis tombé par hasard sur le site d'Ubuntu, qui s'avérait très prometteur du fait de sa base Debian, et des nombreux éloges que j'ai pu lire à son égard par des linuxiens avertis ou non. Ceci m'a conforté dans l'idée d'un système facile à installer et à prendre en main, sans toutefois perdre la puissance de Debian. J'ai téléchargé d'abord le LiveCD Ubuntu pour PowerPC, et ait été assez épaté par la cohérence du système. J'en ai donc profité pour tester l'installation directe d'Hoary pour PowerPC.
Ce soir (samedi 21 mai 2005), j'ai écrasé mon Ubuntu pour la remplacer par une Debian, sur un coup de tête. Cependant j'ai gardé les commentaires sur l'installation d'Ubuntu dans une première partie, avant d'aborder ceux sur l'installation de Debian. Les deux distributions étant assez proches, l'ensemble des remarques se valent pour les deux. En outre, vous avez deux expériences pour un seul journal :-)
Les raisons principales qui m'ont amené à installer une Debian sont assez multiples, et toutes plus ou moins valables.
Parmi les raisons valables :
J'ai l'habitude de Debian et c'est une distribution très éprouvée.
Ubuntu, comme d'autres, est _basée_ sur Debian. Autant utiliser l'originale, surtout pour le puriste que je suis.
De plus Debian se veut être _la_ distribution universelle. Mon expérience ne fait que le prouver.
Utilisant une Debian sur mon PC, cela me donne l'occasion d'avoir un élément de comparaison en cas de problème sur l'une ou l'autre machine : "Vient-il de ma configuration ou bien vient-il d'un paquetage en particulier ?".
Par ailleurs, je suis bien plus attaché à Debian en elle-même qu'à une autre distribution. Je voudrais, en outre, consacrer une page web spécifiquement à Debian. Avoir plusieurs machines tournant sur ce système me permettra de vérifier plusieurs cas de figure, ce genre de choses.
J'ai accès à peu près aux mêmes repositories Debian que pour les architectures Intel, tandis qu'avec Ubuntu j'ai eu quelques soucis en voulant rajouter quelques dépôts Debian. Du coup l'offre logicielle était moins importante.
Comme on est tous un petit peu de mauvaise foi, j'ai également quelques arguments irrecevables pour justifier mon choix :-)
"Parce que !"
Parce que j'en ai envie.
Parce que je préfère le rouge au marron.
Parce que la plupart des thèmes proposés dans Ubuntu étaient des thèmes Debian, donc je me sens moins coupable maintenant à les utiliser.
Parce que j'ai un sweat shirt Debian et rien pour Ubuntu.
Parce que le logo Debian est plus joli.
L'installation est toute simple, c'est d'ailleurs l'intérêt des distributions Linux : il suffit de se laisser guider, c'est magique.
Le seul point important cependant, c'est le partitionnement. À ce moment, il faut bien faire attention à dimensionner correctement ses partitions - genre, le double de votre RAM pour la Swap, au tout début du disque, environ 4Go pour la partition racine, et selon vos besoins pour la partition utilisateur.
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Lors d'une première installation, j'ai constaté une bizarreté d'Apple, qui a été d'ailleurs remarquée par d'autres linuxiens macounets avant moi : il subsiste invariablement, même après réinstallation du système MacOSX, un espace libre de 130Mo environ entre le début du disque et la première partition du système Apple. J'ai profité de cette bizarrerie pour y installer ma partition de swap, ça n'a d'ailleurs pas du tout gêné MacOSX. En réalité, après une première nuit blanche passée à installer MacOSX puis Linux, j'ai tout effacé pour réinstaller proprement le tout, en en profitant pour laisser volontairement 1Go d'espace libre entre le début du disque dur et la partition pour MacOSX, destinés à être recyclés en swap Linux - 1Go, car je dispose de 512Mo de RAM. |
Surtout, et c'est important, j'ai laissé ma distribution se débrouiller toute seule pour les partitions de démarrage (NewWorld et des trucs du genre). Ça change du Bios des PC et des disques durs exploitables à 100% : visiblement, toute la routine de démarrage est stockée dans ces partitions sur les machines Apple. J'ai donc préféré laisser faire ceux qui s'y connaissent mieux que moi à ce niveau.
Example 1. Partitionnement final, avec mac-fdisk
# type name length base ( size ) system /dev/hda1 Apple_partition_map Apple 63 @ 1 ( 31.5k) Partition map /dev/hda2 Apple_Bootstrap NewWorld 1600 @ 64 (800.0k) NewWorld bootblock /dev/hda3 Apple_UNIX_SVR2 swap 2463744 @ 1664 ( 1.2G) Linux swap /dev/hda4 Apple_HFS MacOSX 41598656 @ 2465408 ( 19.8G) HFS /dev/hda5 Apple_UNIX_SVR2 Linux 19531251 @ 44064064 ( 9.3G) Linux native /dev/hda6 Apple_UNIX_SVR2 Home 11575701 @ 63595315 ( 5.5G) Linux native /dev/hda7 Apple_HFS Goinfre 42039208 @ 75171016 ( 20.0G) HFS /dev/hda8 Apple_Free Extra 16 @ 117210224 ( 8.0k) Free space
Des images CD pour PowerPC sont disponibles sur le site officiel d'Ubuntu : Ubuntu Linux
La suite est simple, je laisse Ubuntu tout installer à partir du CD, ça me fera toujours ça de gagné sur le téléchargement internet. Ensuite, je rajoute rapidement le dépôt "Universe", parce qu'un système Linux, ça n'est bien que quand il y a plein de paquetages disponibles (ça n'est pas pour rien que j'utilise Debian depuis bientôt plus de 2 ans et que je ne compte pas changer de distribution de sitôt).
On peut récupérer un CD de Debian pour PowerPC directement sur la page Debian Installer, sur le site officiel de Debian (Debian installer).
Seul petit souci lors de l'installation : la configuration du clavier s'est faite en choisissant un clavier USB et non Macintosh (?). De toutes façons, le choix de «clavier Macintosh» me donnait un superbe écran d'erreur :-(. C'est une bizarrerie qui devrait avoir une réponse toute bête, mais je n'en suis pas à rechercher ce genre d'informations futiles.
La curiosité que j'ai tout de suite testée, car elle ne peut fonctionner que sur une machine à base de PowerPC, c'est Mac-On-Linux.
Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'un émulateur vous permettant de lancer directement MacOS (Classic ou X) depuis Linux, en utilisant directement le processeur - et donc sans ralentissement notable, propre aux émulateurs classiques.
J'étais très curieux de voir si les performances de MacOSX lancé depuis Linux sont celles qui sont vantées par beaucoup de monde. Le plus difficile a été de démarrer effectivement mol : en effet, il me manquait simplement un paquetage contenant le microcode de démarrage de macosx. Ce dernier, non libre, figure dans le dépôt "Multiverse" d'Ubuntu. Je l'ai donc rajouté pour ce paquetage seulement, et désactivé une fois installé. Je reste assez attaché au fait d'avoir un système qui fonctionne autant que possible avec du Logiciel Libre. Cette petite entorse, que je me permets puisque j'ai payé MacOSX, au même titre que j'utilise les pilotes nVidia propriétaires sur ma Debian, ne m'empêche pas de défendre cet idéal.
Le reste vient presque tout seul, il suffit de jeter un coup d'oeil aux divers fichiers de configuration de mol pour régler la quantité de RAM attribuée selon vos besoins, la méthode de rendu vidéo voulue..
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En console plein écran me semble un bon choix, histoire de pouvoir alterner aisément entre Linux et MacOSX à la manière dont on alternerait entre deux serveurs X lancés en parallèle sur la même machine, tout en ayant des performances très correctes. |
..et enfin les réglages réseau - en utilisant l'interface tun -. Un petit peu de configuration réseau me permet au final d'avoir deux machines pour le prix d'une ! Un must. Sachant que mol exige un accès exclusif au moins sur la partition système, je n'ai donc pas pu faire en sorte Linux puisse écrire sur les partitions MacOSX pendant qu'il est lancé. Cette configuration réseau permet donc de contourner ce problème en procédant aux copies de fichiers entre Linux et MacOSX exactement comme on ferait entre deux machines sur un réseau, avec ssh, scp, etc. Du bonheur.
(Mai 2005) Notez que depuis ma mise à jour de Panther vers Tiger, je ne peux plus utiliser MOL. Je n'ai donc absolument pas pu reproduire tout cela avec ma Debian. Du moins, pas encore...
Malheureusement, elle n'est pas du tout supportée sous Linux. Comme MacOSX accède au matériel à travers une couche d'abstraction offerte par Linux, on devra redémarrer directement sur ce dernier pour pouvoir en profiter. Ce n'est donc pas pour tout de suite. Pour ma part, je m'en moque un petit peu vu que je n'ai, de toutes façons, aucun point d'accès Wifi, que ce soit chez moi, au travail, ou entre les deux.
(Juin 2005) J'ai finalement revendu ma carte Airport. Quelques recherches sur le net me laissent peu d'espoir quant à trouver une bonne carte WiFi interne pour mon iBook, compatible aussi bien sous MacOSX que sous Linux. Tant pis, je vais me lancer dans le boycott de la carte Airport.
Le problème principal de la gestion de l'énergie avec Ubuntu, c'est qu'une fois mis en veille, je ne pouvais plus revenir à l'état normal : le témoin de veille s'éteint bien, mais l'écran reste désespérément noir et il est impossible de faire quoi que ce soit (je n'ai pas testé le ssh depuis une autre machine...).
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Le problème est résolu en virant tout simplement la section concernant DRI dans mon xorg.conf : en effet, elle bloquait la carte graphique. Après quelques tests, il s'avère que les performances graphiques globales ne sont quasiment pas impactées - du moins je n'ai vu aucune baisse de performances. Ça me semble donc une solution à privilégier |
Sous Debian, la mise en veille ne marche pas, mais l'appui sur la touche de mise sous tension éteint l'écran de façon très classe, en diminuant progressivement la luminosité. Je suis actuellement (mai 2005) en train de creuser sur le comment mettre en place le suspend-to-ram. Une première piste serait l'utilisation d'un kernel plus récent que le 2.6.8 de la Sarge.
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En effet, un simple apt-get install kernel-image-2.6.11-powerpc résoud le problème le plus naturellement du monde :-) |
Il existe deux méthodes de gestion de l'énergie et autres spécifités des portables: pmud et pbbuttonsd. Certains préfèrent pmud, mais je penche nettement plus pour pbbuttonsd car l'outil powerprefs qui lui est associé, graphique, permet une configuration aisée, rapide, et puissante - configuration qu'il est possible de figer par la suite dans un fichier. Il est incroyablement complet, tout fonctionne. Il y a même des paramètres pour la luminosité du clavier des PowerBooks (promis, j'y réfléchirai à mon prochain achat ;-)) et le réglage selon la luminosité ambiante (toujours pour les PowerBooks, c'est pas possible ça...).
Fichiers de configuration de clavier français sous Gentoo : excellente page, avec les fichiers de keymapping kivonbien et qui font que le clavier est supermégagénial bien géré. Ne tenez pas compte de la distribution Gentoo, les ressources proposées conviennent parfaitement à toute autre distribution comme Debian. Problèmes notés: touche Fn-) qui devrait faire un = mais en fait non :-(
(Mai 2005) Notez cependant qu'il ne faut pas spécifier le modèle de clavier "ibook" si vous êtes sur Xfree86 - comme c'est le cas par défaut, sur ma Debian. (Je ne compte pas le garder, mais d'ici à ce que je compile et installe X.org...). Laissez-le par défaut sur "macintosh". En fait, c'est ce qui me semble le plus logique, si l'on voit où l'on a rangé le fichier de symboles du clavier (dans un sous dossier "macintosh").
Émulation des boutons de la souris, indispensables sous Linux (ce qui est fort préjudiciable..) : F11 et F12 sont miraculeuses. Testez-les donc, bande de patates ;-). En fait je ne trouve pas cela particulièrement pratique, j'aimerais trouver le style Apple avec truc du genre Ctrl+Clic. (Mai 2005 : cela ne semble pas fonctionner sur Debian)
Ce chapitre concerne plutôt les ordinateurs portables en général, vu qu'il n'y a aucune spécificité à Apple. Cependant, étant donné que je n'ai jamais eu de PC portable et que ceci présente un réel intérêt dans le cadre d'une utilisation nomade, j'en parle. :-)
Excellent article sur linuxfr.org qui détaille les outils nécessaires. Pour ma part, j'ai installé ifplugd, resolvconf, guessnet et j'ai simplement configuré mes divers réseaux dans /etc/network/interfaces. Se reférer aux pages man d'interfaces et ifplugd pour plus de détails. Une modification du fichier actions.d/ifupdown de ifplugd afin de faire un down suivi d'un up dans tous les cas, vu que je gère le cas où mon câble réseau est débranché dans mon network/interfaces.
BREF APERCU DE MA CONFIGURATION /ETC/NETWORK/INTERFACES
Pour le fun, pour découvrir mon matos, pour découvrir à quel point Linux supporte bien les architectures mac, pour ne plus avoir 36000 modules (à bas les modules !) à charger au démarrage, pour ne pas avoir à utiliser initrd et les ramdisks que je trouve inutiles et peu esthétiques, pour me faire la main avec la compilation de kernel parce que c'est facile, pour mieux comprendre le processus de démarrage avec yaboot.
(Mai 2005) Le kernel proposé par Debian est une version 2.6.8, qui ne gère visiblement pas le suspend-to-ram ni l'écriture des systèmes de fichiers HFS+. Il est donc obligatoire d'installer un noyau plus récent pour bénéficier de ces fonctionnalités. Alors oui, je pourrais très bien me contenter d'un kernel précompilé (Finalement, c'est ce que je me suis décidé à faire vers la fin du mois de Mai 2005 :-)), mais ça ne m'intéresse vraiment pas du tout de procéder à cette méthode : en effet, je ne veux pas d'un kernel générique, mais d'un kernel qui soit compilé avec seulement ce dont j'ai besoin, si possible avec le moins de choses en modules pour ne pas alourdir mon démarrage.
Je teste dans tous les sens, et je reteste.. mais je n'arrive toujours pas à booter mon kernel :-> Je ne sais pas encore ce qui merde, mais je ne devrais pas trop tarder à le savoir. Dans tous les cas (j'ai bien testé une quinzaine de noyaux en une semaine !) je me retrouve avec un "Elf32 Kernel loaded..." et puis c'est tout... Bouuuh snif. J'ai la vague impression que je suis en fait *obligé* de créer un ramdisk, ce qui me dérange car c'est justement la raison pour laquelle j'ai recompilé mon kernel : me passer de cette saleté.
J'étais tombé sur un site , twolife.org(URL), qui propose un .config spécifiquement pour portables iBook. Malheureusement il ne fait que proposer une configuration toute faite, au lieu de suggérer les quelques points importants lors du make menuconfig. Par ailleurs, une personne fort aimable m'a conseillé de me tourner sur sa page personnelle : bb.zhang.free.fr. Il y a une foulitude d'informations à ce sujet. À tester. Reste un dernier site très intéressant - merci à Louis-Alexis -, sous forme de Wiki, donnant des indications précieuses sur la compilation de kernel aussi bien pour iBook que pour Powerbook
(Mai 2005) Téléchargement d'un kernel 2.6.11.10 pour ma Debian/iBook - affaire à suivre. (Juin 2005) Je n'ai pas le courage de m'en occuper en ce moment. Mais, promis, si jamais il y a du nouveau de ce côté-là, je vous tiens au courant.
Ci-après, un récapitulatif des diverses URL qui ponctuent ce document. Je l'ai fait à la main car je ne sais pas encore le faire automagiquement avec Docbook :-)
Mes plus chaleureux remerciements à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à cet article, à savoir : Etienne Herlent, pour son site web, ses encouragements et sa motivation; Julien Chevalier, parce qu'il m'a donné goût à la Pomme; Louis-Alexis Eyraud, mais je ne sais plus pourquoi et lui non plus; BBZhang, Twolife, Artefact, et tous les autres qui ont mis en ligne des informations qui m'ont été précieuses pour rédiger ce document: et enfin, tous les autres que j'ai honteusement oubliés mais sans qui je n'aurai pas avancé aussi vite.